Aller au contenu
Accueil » Blog notes » Bretagne anses, rias, rivières, fontaines: Bons plans de visite » Maréchal-ferrant ambulant, un vieux métier renaît

Maréchal-ferrant ambulant, un vieux métier renaît

Maréchal-ferrant - caisse à outils

Un métier pratiquement disparu qui renaît

Après la seconde guerre mondiale l’arrivée du machinisme agricole a fait disparaître les maréchaux-ferrants du cœur des bourgs de campagne. Si bien que le métier avait pratiquement disparu. Aujourd’hui, le métier de maréchal ferrant  retrouve grâce. L’activité équestre de loisirs mais aussi la présence d’éleveurs bretons contribuent à la renaissance de ce vieux métier. Les maréchaux-ferrant sont certes, moins nombreux que par le passé, mais ils trouvent suffisamment de travail pour procurer les soins nécessaires aux sabots des équidés. Concession à la modernité, le maréchal-ferrant est désormais ambulant. Il tracte désormais la cage de contention mobile derrière un fourgon.

Si le cheval ne vient pas au maréchal, le maréchal vient à lui

Compte tenu d’une population équine moindre qu’à la période du cheval de trait, le maréchal-ferrant ne pouvait plus se contenter d’un atelier fixe.

Il intervient désormais dans un rayon d’action des communes alentours, ou même des départements voisins, en fonction du kilométrage.  Il n’est pas rare de rencontrer un maréchal-ferrant dans les concours régionaux. Ces concours ont l’intérêt de regrouper un bon nombre d’éleveurs et donc beaucoup de sabots à entretenir.  Les soins prodigués peuvent aller du ferrage complet à une taille de la partie cornée du sabot, suivie d’un limage. Tout dépend des aplombs et de la qualité des sabot des chevaux. Les fers sont loin d’être obligatoires pour les chevaux ! Un cheval qui a de  bons aplombs et des pieds sains, n’a pas besoin d’être ferré ! Il devra cependant avoir recours au maréchal-ferrant tous les trimestres car la corne du sabot pousse régulièrement.

Les soins du maréchal-ferrant par l’image

Les photos qui suivent montrent une séquence des soins apportés par le maréchal-ferrant au festival du potiron à Roudouallec. Il accueille le dimanche un concours très prisé des éleveurs de chevaux bretons de trait et de postiers. Ce village aux confins de la Cornouailles est un lieu de rendez-vous annuel incontournable.

À Roudouallec, Octobre 2011

Jeune éleveur breton - Roudouallec
Jeune éleveur breton – Roudouallec
Jeune éleveur breton - Roudouallec
Jeune éleveur breton – Roudouallec
Fierté d'un éleveur de chevaux breton
Fierté d’un éleveur de chevaux breton
cheval breton - cage de contention
Marechal ferrant : cheval breton – cage de contention
Maréchal-ferrant - fixation d'un pied de cheval
Des baudriers sont placés sous le poitrail du cheval pour que son squelette ne soit pas sollicité durant les soins
maréchal-ferrant - cage de contention
maréchal-ferrant – cage de contention
Maréchal-ferrant - cage de contention
Fixation d’un pied – On notera que le cheval n’est pas stressé.
Marechal ferrant - écornage d'un pied de cheval
Marechal ferrant – écornage d’un pied de cheval
Maréchal-ferrant - taille cornée du sabot
Le pied à traiter est placé dans un étrier : Au fil des mois la corne pousse et peut devenir inégale à la suite de chocs répétés
Marécchal-ferrant - taille cornée sabot de cheval
Cette opération consiste à enlever la partie cornée en excédent pour permette au cheval de retrouver de bons aplombs. La corne des sabots pousse régulièrement. La maréchal-ferrant doit intervenir pour corriger cette croissance afin de permettre au cheval de conserver de bons aplombs.
Taille cornée de cheval - maréchal-ferrant
Découpe cornée au ciseau et au marteau. Cette opération est indolore pour le cheval.
Maréchal-ferrant - taille cornée
Métier maréchal-ferrant ambulant : La corne est taillée avec un couteau tranchant et une petite masse. Les coups portés assez forts pour que la corne se découpe mais suffisamment doux pour ne pas traumatiser le cheval.

4 commentaires sur “Maréchal-ferrant ambulant, un vieux métier renaît”

    1. Escapades Photo est un site hebergé en .FR . A terme, les articles phares de mon ancien blog seront transférés ici. C’est la raison de cette reprise.

  1. Ah, je vous retrouve enfin Sergio! Que cela me fait plaisir.
    Maréchal-ferrant, oui, un de ces métiers qui semblait disparu…merci pour cet intéressant reportage!

    1. Bonjour Colo,
      Cela faisait un moment où je n’étais plus présent sur la Toile. J’ai décidé de réapparaître sur un site personnel pour conserver une meilleure maîtrise de l’environnement notamment des CGU changeantes.

Laisser un commentaire