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Aras – grande volière de Doué la Fontaine

Les aras sont des espèces menacées

La volière du bioparc zoo de Doué la Fontaine est remarquable par sa taille. Ici dans la grande volière, les aras ont beaucoup d’espace. Grâce à cet espace important, ils conservent toutes leurs aptitudes naturelles. Les arases sont dans liste des espèces menacées dans leur environnement d’origine. Si l’on peut se rassurer et maigre consolation : Les aras du bioparc zoo de Doué la Fontaine sont issus d’un programme européen d’élevage. Il est évident que ces magnifiques espèces seraient mieux en liberté dans leur environnement d’origine. Néanmoins cette sanctuarisation permet la sauvegarde des espèces qui est de toute évidence une première étape conservatoire.

Ara chloroptère dit à ailes vertes

L’ Ara chloroptère est un magnifique oiseau au plumage coloré et brillant.  Le Ara chloroptère n’est pas directement menacé de disparition. Malgré tout un doute subsiste, il reste donc en observation (selon l’Union Mondiale pour la Nature).

Ara à ailes vertes - Bioparc - zoo de Doué la Fontaine
Ara chloroptère dit à ailes vertes : Origine Amérique centrale – Amérique du sud

Ara hyacinthe subit la pression humaine

Ce perroquet est particulièrement original. Il séduit de prime abord par son plumage d’une couleur bleu cobalt, le contour des yeux colorés de jaune et un bec imposant de couleur noire. L’envergure du ara hyacinthe adulte est également impressionnante puisque cet oiseau mesure entre 85 cm et 1m. Cette espèce est menacée dans son environnement naturel. D’abord par la déforestation qui réduit son habitat. Et comme si ce maux ne suffisait pas, le Ara hyacinthe subit le braconnage car il existe un trafic d’oiseaux de compagnie.

Ara hyacinthe
Ara hyacinthe – origine Amérique du sud au bioparc zoo de Doué la Fontaine
Ara hyacinthe - bioparck zoo Doué la Fontaine
Ara hyacinthe : Un petit nettoyage des griffes
Aras de Lafresnaye - zoo de Doué la Fontaine - grande volière

Couple de Aras de Lafresnaye
bioparc zoo de Doué la Fontaine – Couple de Aras de Lafresnaye

 

L’Ara de Lafresnaye est encore une espèce de perroquet en danger dans son environnement naturel.  Il subit la déforestation. Comme si la pression de l’agriculture ne suffisait pas, Il est également victime du braconnage illégal.  Il y a une bonne raison pour les braconniers car l’Ara de Lafresnaye occasionne des dégâts aux cultures.  Mais aussi comme les autres aras, il subit le braconnage car la demande en oiseau de compagnie est toujours une pratique malheureusement courante.

Ara de lafresnaye en vol devant des perruches à front rouge
Ara de lafresnaye aux ailes déployées devant des perruches à front rouge attentives

 

Une contribution à la sauvegarde des espèces rares

La visite du Bioparc de Doué-la-Fontaine est un moment de rencontre avec plus de 180 espèces animales . Autant préciser dessuite qu’elles disposent ici d’un cadre de vie exceptionnel et de grands espaces.

Par ailleurs la plus grande attention est apportée au bien-être animal, c’est une règle d’or et ça se constate durant la visite. Toujours dans le même ordre d’idée il est évident que les animaux intègrent la présence humaine. Cette présence aussi discrète que possible se matérialise à travers un circuit balisé. Ainsi par voie de conséquence, les animaux se comportent comme s’il étaient en pleine nature. Enfin presque parce que la reproduction à l’identique des conditions naturelles nécessiterait des espaces que l’on ne trouve que dans les parcs naturels.

Par ailleurs en visitant le site, vous avez l’occasion de rencontrer des espèces rares, souvent menacées de disparition dans leur environnement naturel. Par conséquent le Bioparc fait partie d’un réseau de parcs qui assurent la protection et la reproduction des espèces animales en voie de disparition dans leur habitat naturel.

Dernier point et non le moindre, votre visite, outre l’agrément et l’enseignement qu’il procure, apporte une contribution au modèle économique du parc.

7 commentaires sur “Aras – grande volière de Doué la Fontaine”

  1. Bonjour Sergio. Les notes sont fort intéressantes et les aras très beaux. On se demande ce qui ne disparait pas petit à petit de notre planète, souvent par la folie de l’Homme. J’aimerais pouvoir faire bouger le monde afin que tout le monde prenne conscience des beautés que nous offre la nature, hélas! mais au moins, à ma mesure et sur ce que je croise, j’essaie. Merci pour ce reportage.

    1. Bonjour Marie, Ici le temps est maussade, il pleut et le vent souffle fort ! Alors j’ai voulu mettre de la couleur, les aras me l’ont fournie. En fait j’ai visité le bioparc de Doué la Fontaine au printemps dernier. J’ai été épaté par les couleurs et la vitalité de ces oiseaux qui peuvent se déplacer en toute liberté dans une méga volière. Faire bouger le monde dis-tu ? C’est une idée généreuse qui malheureusement a fait long feu dans les population indigènes dont le seul soucis est le développement des conditions de vie. Et puis l’être humain ne lutte toujours pas pour sa survie, très souvent il agit par intérêt. Ce qui est condamnable est avant tout le trafic et la contrebande quant aux populations pauvres, le combat passe par l’éducation et l’assistance pour qu’il appréhendent la nécessité de maintenir les écosystèmes. Le comportement humain est à désespérer, même constat dans les pays riches quand on voit un peu partout ce manque de respect de l’environnement, comme si c’était un bien consommable et facilement renouvelable. Le cas le plus typique est la présence de détritus laissés dans la nature par des consommateurs qui n’ont pas le civisme ou la conscience que le respect de la nature commence par des actes citoyens simples.

  2. De très jolies photos de ces oiseaux magnifiquement colorés et d’une grande intelligence.
    Les teintes des bokehs sont très belles également.
    Bonne fin de journée

    1. Merci Pascale, l’environnement de volière cependant l’environnement d’une volière est moins vaste et moins exigeant que les grands espaces naturels où tu opères. La présence de bokehs est due à l’utilisation d’une moyenne focale et à la gestion de la profondeur de champs. Bonne fin de journée.

      1. Bon jour Sergio,
        Oui, je me doute bien que tu as travaillé ton ouverture pour obtenir les bokehs des cinq premières photos.
        Moins vaste en volière certes, mais parvenir à faire abstraction des grillages n’est pas toujours chose aisée, même à pleine ouverture 😉
        Bonne journée

  3. Cet article si coloré, fait le pendant de l’information d’aujourd’hui disant la disparition des oiseaux de nos campagnes.
    L’homme a une large part dans la disparition de ces animaux: cultures, déforestation, profit, attitude enfantine de possession…
    Très impressionnée par les griffes de l’ara Hyacinthe et par le plumage des aras de Lafresnaye.

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