Préambule au jardin enchanté
Le concours proposé dans le cercle privé concernait le thème du jardin en été. Il retint mon attention. En effet, il est raccroc avec mes préoccupations de la nature et du vivant. Le thème du jardin est large car il ouvre de nombreuses passerelles sur le végétal et le règne animal. De plus l’animation a sa place au jardin. C’est ainsi que tournent moulins à vents ou girouette. Par ailleurs les insectes méritent un hébergement, d’où la fabrication d’un hôtel à insectes. Pour finir, une présentation des photographies des hôtes du jardin montrent la beauté de ces précieux auxiliaires du jardinier. Tout ça donne le projet hôtel à insectes, moulin à vent, girouette au jardin et le biotope que je présente ici :
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- Hôtel à insectes présentation du concept
- Fabriquer une girouette basique
- Fabriquer un moulin à vent en plastique
- Biodiversité du jardin breton – présentation
- Echiums en Bretagne
- Abeille solitaire
- Le vol du bourdon
- Le grand bombyle
- Le sphinx colibri
- La guêpe maçonne
- La syrphe
- Le crapaud
- L’univers étonnant des coléoptères
Présentation du projet hôtel à insectes
Depuis longtemps, l’envie de fabriquer un hôtel à insectes me trottait dans la tête. Je l’ai construit en totale improvisation. Le point de départ est une ruche de type Warré que j’ai habillé en utilisant des matériaux disponibles comme des palettes et des parpaing ou encore du zinc pour la toiture. Et le résultat final est à la hauteur de mes espérances. Et pour couronner le tout des insectes l’occupent déjà au bout de quelques semaines : La principale récompense est bien là.
Fabrication d’un abri à insectes avec des matériaux de récupération
A l’endroit de l’implantation de l’abri à insectes il y avait une ruche Warré (*). Pendant de longues années elle abrita des abeilles laissées libres de toute intervention humaine. Quand voici deux ans, lors d’une nuit tempétueuse hivernale, la ruche pourtant bien fixée se renversa sous une pluie diluvienne. L’essaim ne survécut pas à cet accident. Depuis, il me restait une ruche vide de tout occupant. Bien que l’idée d’une conversion en maison des insectes me trottait dans la tête, je différais la mise en œuvre du projet.
(*) La ruche Warré est un format de ruche populaire développé par l’abbé Warré. Les cadres qui sont plus petits que la ruche traditionnelle seraient plus adaptés au bien être des abeilles.
La ruche Warré donne naissance à un hôtel à insectes
La réalisation sans aucun plan de départ aboutissent donc à la fabrication de cet hôtel à insectes. Le socle sur lequel était placé l’ancienne ruche est le support de départ. Au premier niveau, le corps de ruche est garni de tiges de bambou tandis que des bûches de bois perforées occupent le deuxième corps. Les troisième et quatrième corps sont remplis de bûchettes, de brindilles de bois, de feuilles de bambou dans le but d’abriter une multitude d’insectes. Les premiers et deuxième corps ont un plexiglass transparent qui est perforé d’une multitude de trous qui permettent le passage des hôtes. Aux troisième et quatrième niveaux, le plexiglass découpé à la scie cloche accueille un goulot de bouteilles qui, découpé, sert d’auvent.
La fabrication des côtés
Pour les deux côtés, j’ai utilisé des matériaux de bric et de broc disponibles comme des parpaings, du bambou, du bois de palette, des bûches. Les parpaings sont posés à plat sans mortier, à l’arrière des poteaux de châtaignier garantissent la solidité de l’ouvrage.
La toiture est en zinc de récupération
La charpente de la toiture est raccordée à la ruche assure une solidité de l’ensemble. Pour couvrir le tout, deux plaques de zinc façonnées assurent la couverture de cette maison des insectes. Au final, cet hôtel à insectes ne coûte qu’une dizaine d’euros et du temps.
Gestion du pourtour d’un hôtel à insectes
Un film géotextile entoure l’hôtel à insectes. Il empêche la repousse des herbes. Un lit de cailloux assure le placage au sol. L’objectif final est le maintien végétatif en l’état actuel.

Des parpaings, des tiges de bambous creuses, des rondins de bois. Les bûches sont percées au forêt dans le but d’offrir des niches aux insectes
Fabriquer un moulin à vent facile
La fabrication d’un petit moulin à vent à partir de bouteilles en plastique est tout ce qu’il y a de plus facile. L’ajout de peinture donne de la texture à l’objet. Ensuite, le vent fait le reste. Il existe de nombreux tutoriels pour le fabriquer, il serait donc dommage de passer à l’étape de réalisation. L’idée de base est la récupération de matériaux disponibles comme par exemple les bouteilles en plastique.
Choisir le bon format de bouteille
Pour ma part je choisis des bouteilles plastique d’eau pétillante Salvetat. La raison du choix réside dans la forme de la bouteille et la qualité du plastique qui permet de façonner un petit moulin à vent sympa. Les ailettes sont découpées et repliées pour qu’elles assurent une bonne prise au vent. Le moulin à vent peint de manière aléatoire anime le jardin. Il ne faut qu’un cutter, une paire de ciseaux, un bouchon de liège et un fil de fer pour l’axe. Avec l’aide d’un pistolet à colle on fixe l’axe dans le col de la bouteille. En quelques minutes un moulin qui tourne au moindre souffle d’air est opérationnel.
Un moulin opérationnel qui tourne au moindre souffle d’air
Fabrication d’une girouette de fortune
Voici un autre objet qui, au même titre que le moulin animé par le vent, anime également le jardin. Parce que sans cet accessoire il est impossible de connaître précisément la direction du vent. Cette girouette rudimentaire remplit donc parfaitement sa mission. En effet, je l’avoue : Je ne soupçonnais pas à quel point la direction du vent est changeante, même à travers un flux d’air dominant. Sa rotation directionnelle ouvre de nombreux points d’attention qui font la différence entre voir ou regarder. Pour les points cardinaux, on peut les ajouter, mais il suffit d’avoir ses repère pour l’interprétation.
Basique, elle utilise des matériaux disponibles
La fabrication d’une girouette est simple puisqu’elle ne nécessite pas une expertise de bricolage. Il suffit ensuite de repérer les points cardinaux pour savoir quel vent souffle sur le jardin. J’utilise des matériaux de bric et broc. Dans le cas présent, une tige de châtaignier fait office de levier. Je divise le couvercle d’un seau en plastique, mais ça pourrait être un autre objet à disposition. J’aplatis au marteau un profilé en acier galvanisé. Ensuite je biseaute les angles droits. L’ensemble symbolise une flèche qui indique la direction du vent. Avec une perceuse, je perfore le levier au point d’équilibre. Je prends une pointe et je cloue l’ensemble sur un poteau en mettant un joint et une rondelle qui évitera la friction du levier contre le support.
Girouette simplissime en photo
Moulin à vent simplissime, le résultat
Dans le cas présent, j’ai centré l’axe avant de fixer les extrémités. La tôle plus lourde que le plastique a modifié la point d’équilibre parfait. Peu importe ça marche ! Au passage, on remarque la petite pièce de plastique entre le poteau et l’axe qui évite toute friction.
La biodiversité au jardin
Enfin les photos qui suivent sont prises spécialement dans le jardin (*) pour coller au thème. Quand je parle de jardin, il faut préciser qu’il s’insère sur un terrain de 9000m2 qui privilégie la diversité car la gestion de la pelouse n’est pas ma tasse de thé. Par ailleurs la proximité de bois témoigne de la biodiversité en Argoat (*), cette Bretagne intérieure.
(*) sauf quelques unes issues de ma photothèque mais qui proviennent également du jardin.
(*) Argoat par opposition à l’Armor, la Bretagne littorale. Quant à l’Argoat, ou c’est la Bretagne intérieure, celle des bois et des forêts. Ce jardin est un entre terre et mer puisque l’océan est proche.
Biotope régional en région de Quimperlé
Toutes les photos présentées ci-après proviennent de ma propriété, un terrain de 9000m2 en bordure d’un bois. Autour de la maison il y a de la pelouse, puis le jardin. Le reste est en nature libre. Ces conditions sont donc représentatives du biotope régional
Echium hybride
L’Echium est une plante spectaculaire originaire des Canaries qui s’est parfaitement acclimatée en Bretagne littoral. La plante est bisannuelle ce qui la rend vulnérable aux grands froids puisqu’elle est réputée gélive sous les moins 5 degrés. Enfin, la réalité est différente puisque les Echiums du jardin ont résisté à l’épisode glacial de cet hiver. Peut-être il y a t’il une adaptation progressive de la plante au froid, ceci est un mystère de la vie des plantes et de leur adaptation aux agressions extérieures. Toujours est-il que l’Echium est spectaculaire par la taille de la plante puisque la hampe florale dépasse fréquemment les deux mètres de hauteur.
Une plante spectaculaire bisannuelle
Dès le mois de juin, en sa deuxième année elle produit pendant plus d’un mois une multitude de petites fleurs bleues ou roses qui sont nectarifères. Elles attirent donc toute sorte d’insectes pollinisateurs entre autres abeilles et bourdons. Après complète pollinisation, soit à la fin du mois de juillet, la plante desséchera et libérera progressivement une multitude de petites graines qui germeront le moment venu.
Où voir des Echiums :
– Au jardin exotique de Roscoff attention de tenir compte de la saison, début juillet la floraison essentielle est déjà passée.
– A Lorient jardins de la Tour de la Découverte
– Présence fréquente dans des jardins de particuliers en Finistère Sud et même au jardin public de Guémené-sur-Scorff Rue Emile Maze

Abeille survolant un Echium. Hybridation d’un Echium, il faut y voir la contribution des pollinisateurs
Abeille solitaire
Comme son nom l’indique l’abeille solitaire organise sa vie en solo. Elle creuse une galerie sous terre dans un endroit ou l’herbe est rare. cet insecte est une bon pollinisateur. Si vous l’observez dans votre jardin ou dans la nature : Pas de panique car elle est pacifique et ne pique pas. Par ailleurs, sa présence dans votre jardin est un bon indicateur de la biodiversité et de non pollution des terres.
Abeille solitaire près de sa galerie
Le vol du bourdon
Compte tenu de sa taille comparée à l’envergure de ses ailes, le bourdon ne pourrait pas voler ! Alors on peut affirmer que le vol du bourdon tient du prodige. En effet en considérant l’aspect massif de l’insecte comparé à son envergure, le bourdon ne devrait pas voler. Pourtant cet Antonov en modèle réduit décolle et se déplace, certes un peu maladroitement mais suffisamment bien pour accomplir la mission de pollinisation. Car cet insecte est un précieux auxiliaire qui complète le travail des autres insectes pollinisateurs.
Où il est question de la portance du bourdon en vol
Voyons voir les caractéristiques étonnantes qui le rend apte au vol. Pour commencer, le corps massif est cependant très léger. Et cette légèreté est le fait d’une structure alvéolaires. Mais en regardant de si petites ailes qu’est-ce qui fait qu’il vole ? Eh bien la nature fait bien les choses puisque des battements d’ailes rapides créent un tourbillon d’air qui assure la portance. Voici donc notre bourdon en l’air retenons cependant que son vol est maladroit car la gestion des courants d’air lui est un défi. Alors il heurte assez souvent des obstacles sans que cela lui occasionne le moindre dommage. Là encore, le miracle de la nature, ou la loi de l’adaptation sont à l’œuvre puisque la structure souple de ses ailes résiste aux chocs.
Le bourdon est donc le résultat de l’ingénierie adaptative naturelle. C’est encore un autre pollinisateur d’excellence. De plus il butine des fleurs qui ne sont pas accessibles aux les abeilles. L’autre caractéristique est sa grande résistance aux basses températures. Car il s’aventure dès la fin de l’hiver même lorsque les températures sont inférieures à 10°.
Bourdon en état d’apesanteur en approche d’un mûrier
Le grand bombyle
Ce grand bombyle butine une fleur de Géranium Herbe à Robert. Peut être avez-vous déjà vu cet insecte insolite qui a la capacité de rester en vol stationnaire un peu à la manière du colibri. Il utilise cette faculté pour butiner, ce qui est une quasi nécessité car l’insecte a une trompe démesurée. Le grand bombyle mesure entre 8 et 12mm. Reproduction : Les femelles pondent leur oeufs dans les galeries d’abeilles solitaires. Après éclosion les larves occupent le nid de l’hôte involontaire et se nourrissent de leur larves. Impitoyable nature !
Le vol du grand bombyle
Grand bombyle en vol stationnaire au dessus d’une fleur de Géranium Herbe à Robert; On remarque sa longue trompe qui n’autorise pas l’insecte à se poser pour le butinage. Dernier point, cet insecte est plus fréquent qu’on pourrait le penser. Mais son vol rapide et furtif le rend particulièrement discret. Cependant, lorsqu’il est perdu de vue, le vrombissement particulier de son vol le trahit.
Sphinx colibri
Une image furtive d’un sphinx colibri près d’une fleur de lavande. Cet insecte furtif fait du vol stationnaire d’où son nom usuel. Sa trompe spectaculaire qui mesure 2,5 cm lui permet d’atteindre le nectar à l’intérieur des fleurs dont les corolles trop longues ne sont pas facilement butinées par les autres insectes. Je ne dispose pas d’autres photos de ce magnifique insecte car sa présence est confidentielle en Finistère Sud. Si des lecteurs infirment mes propos, c’est tant mieux. En tout cas, ce commentaire est mon retour d’expérience.
La guêpe maçonne : une solitaire
Guêpe solitaire, de la famille des Vespides, sous famille des Euménes (guêpe maçonne). Par contre mes observations s’arrêtent à ce stade car je n’ai pas trouvé de correspondance au niveau du nombre de stries sur l’abdomen. Comme toutes les photos présentées, cette prise de vue vient de mon jardin qui il est vrai est étendu. La présence d’un bois et de nombreux espaces naturels vierges contribuent à maintenir la biodiversité. Pour information, la guêpe maçonne butine une fleur de ciste.
Guêpe solitaire, à la recherche de la sous-espèce
Merci à Pascale (*) pour sa collaboration à ma demande d’aide pour l’identification exacte de la sous-espèce. Nous en sommes restés sur l’identification générale donc avis aux entomologistes pour davantage de précision.
(*) Photo naturaliste : Lien vers le site
Prête pour l’envol
Syrphe
Vous avez certainement observé un vol de syrphe en campagne ou dans votre jardin. Cet insecte qui fait partie de la famille des mouches vole de manière remarquable puisqu’il a la capacité de rester en vol stationnaire. Le syrphe est un insecte pollinisateur de tout premier ordre, voici une raison de plus de lui proposer un hébergement
Le crapaud dans la serre
Le crapaud est l’hôte permanent de la serre. Il creuse une galerie parallèle à la bâche où il se terre le jour. Le crapaud est discret, il se montre rarement. Il est un auxiliaire précieux au jardin, il est donc tout à fait à sa place dans cet endroit.

Le crapaud, est discret car il sort la nuit. Cependant son observation de jour est possible comme ici où il se tapi dans une galerie qu’il creuse à fleur de sol.
Coléoptaires
Cicindèle champêtre au jardin en juin
Selon une note publiée dans Futura Planète, la cicindèle serait l’animal le plus rapide du monde si l’on rapporte sa vitesse à sa taille. J’en sais quelque chose car photographier un tel insecte est particulièrement difficile. La cicindèle se sert de sa vitesse pour saisir ses proies qu’elle capte dans sa course folle avec des mandibules extrêmement puissantes.
Trichie du rosier
Ce coléoptère proche du cétoine est présent un peu partout en Europe. Il se nourrit exclusivement de pétales de fleurs avec une préférence pour les roses. C’est pour cette raison qu’on le rencontre parfois dans les jardins. Lors d’une de mes observations il est présent sur une fleur de lys.
Le ballet des coléoptères
Observation d’une procession de scarabées sur une fleur de lys
La cétoine dorée ronge les pétales de roses ou suce les fleurs d’arums ou de sureau
Cetonia aurata – la cétoine dorée est un insecte coléoptère commun en Europe. Il est aussi appelé aussi hanneton des roses, car l’ insecte affectionne particulièrement cette fleur. La cétoine mesure entre 14 et 20 mm, sa carapace de couleur vert bronze a des reflets métalliques du plus bel effet. La cétoine dorée est aussi présente sur d’autres fleurs, par exemple, elle aime bien les fleurs de sureau, mais c’est dans le calice d’un arum que je l’ai surprise.
Tout commence dans le terreau
La larve vit dans le terreau au milieu des feuilles en décomposition où elle construit une coque avec des morceaux de bois agglutinés pour y accueillir la nymphe. Les adultes font leur apparition à partir du mois de mai.
La diversité des couleurs : Callidie sanguine
Téléphore fauve sur une fleur de lys : Observation – 15 juillet 2021
Le Téléphore fauve ou cantharide est fréquent dans les jardins. Il se nourrit de pollen et de petits insectes.
Araignée sur une fleur de rubdeckia
Pour ceux qui ne le sauraient pas, l’araignée n’est pas un insecte ! Elle fait partie de la famille des arachnides. En effet elle se différencient par 8 pattes contre seulement 6 pour les insectes. Elles jouent un rôle important dans la régulation des insectes dont elles se nourrissent. Il n’est donc pas étonnant de les rencontrer au cœur des fleurs. C’est avant tout une question d’opportunisme. L’araignée est un auxiliaire utile au jardin malgré une prédation sans discernement
Bonjour Sergio. Voilà une série à la fois astucieuse et très variée. J’aime tout particulièrement l’hôtel à insectes qui doit être très fréquenté. Je suis en pause mais je poste demain et une fois par semaine jusqu’à la reprise le 2 août. Ca fait du bien de se poser et deux journées à la montagne m’ont déjà fait beaucoup de bien. Bonne journée Sergio.
Vu la chaleur, le séjour à la montagne ne peut qu’être profitable. Et faire une pause permet aussi de se ressourcer. j »ai investi un peu de mon temps dans l’hôtel à insectes mais ça en vaut la peine car il est effectivement bien fréquenté. Bon repos Marie
Bon soir Serge,
Tu as admirablement relevé les trois défis de moulin à vent, girouette et magnifique hôtel à insectes.
Ensuite très belle série des animaux fréquentant ton jardin, enfin propriété est en effet plus adapté.
Je ne sais pas si tu as aussi la visite des Sangliers ou Chevreuils (chez moi, les sangliers sont omniprésents et il est fort difficile de les maintenir à l’extérieur du terrain, j’en suis à placer une caméra nocturne pour voir par ou ils entrent ;-( Depuis deux jours, ils n’ont pas réussi à pénétrer, et ce n’est pas dommage.
Je retrouve sensiblement les mêmes insectes dans le sud, avec aussi Mantes, Cigales…
Merci pour ce très beau partage.
Belle fin de journée.
A bientôt
Il y a beaucoup de sangliers dans la région, mais fort heureusement ils ne fréquentent pas mon terrain. Concernant les chevreuils j' »ai appris à vivre avec eux puisqu’il fréquentent mes terres assidûment, trop à mon goût. Résultat des courses, le potager est grillagé pour éviter toute intrusion. Je protège tous les arbustes sur le reste du terrain sinon ils sont visité. C’est le cas des fruitiers qui devront encore attendre quelques années avant de ne plus craindre les visites. Quant aux rosiers, ils doivent composer avec les intrus.J’ai laissé aussi un lien vers ton blog en te remerciant pour la participation à l’identification d’une guêpe solitaire. Chaud chaud ici,changement radical par rapport aux semaines passées, il faut s’habituer à ces brusques variations de tendances Je te souhaite un peu de fraîcheur, sur tes hauteurs lozériennes.
Coucou Serge,
Voici un lien ou les Mantes religieuses ont pu être observées et photographiées (en orange), tu dois donc pouvoir la trouver chez toi. Il faut être très observateur car elles sont la plupart du temps immobiles dans un environnement dans lequel elles se fondent.
https://www.galerie-insecte.org/galerie/mapfr.php?gen=Mantis&esp=religiosa
Bonne journée
j’en ai trouvé une dans le jardin il y a un an ou deux mais c’est la seule fois. Une autre fois, je l’ai observée dans un buisson, près du port de pêche de Lorient mais je n’avais pas d’appareil photo sur moi. Merci pour le lien. Bonne fin de journée Pascale