Un parcours Street Art en marchant le long du canal
Canal de l’Ourcq, le parcours Street Art est une référence depuis de nombreuses années pour les amateurs de cette forme d’art brut. Ce parcours street art commence place de Stalingrad et peut se prolonger jusqu’à Pavillons-sous-Bois. Pour les plus pressés, il est aussi possible de l’effectuer en navette fluviale ou à vélo. Mais pour ma part le parcours à pied reste le meilleur moyen de découvrir les œuvres à son rythme.
Le Street Art s’affranchit des normes
Libres de toutes les tendances, de toutes les normes, les œuvres présentes sont donc de l’expression brute d’où ressort des influences diverses. Les graffs sont souvent présents. Certains ont une personnalité évidente. Ils attestent donc d’une démarche artistique approfondie. D’autres graffs peuvent être irrévérents voir subversifs, mais l’expression libère l’énergie contenue. À ce titre, le Street Art du canal de l’Ourcq délivre donc un message sociétal tout en apportant de la couleur.
Street Art j’aime, je n’aime pas
Les réactions envers le Street Art, sont variées, elles vont du j’aime franc ou nuancé et jusqu’à la désapprobation. En ce qui me concerne, je considère ce moyen d’expression avec curiosité et neutralité. Ce qui me permet une approche qui délivre beaucoup d’informations de contexte.
Tags ou graffitis clés pour décrypter
Tags ou graffitis sont donc une forme d’expression artistique contemporaine qui ont pour le moins le mérite d’apporter de la couleur et de la vie dans des quartiers parfois mornes. Au départ le street art qui était par nature clandestin voir subversif est désormais toléré, voir plébiscité par les municipalités. Quelques clés pour approfondir vos connaissances d’un mouvement contemporain en rupture avec les normes classiques de la peinture.
Pour moi c’est franchement JE NE SUIS PAS POUR, sauf les rares fois où on tombe sur des grafs poétiques ce qui n’est pas la majorité… Bon dimanche Sergio
Je sens qu’il va encore y avoir quelqu’un qui va se mêler de mon commentaire….
J’aime bien les trois derniers avec une préférence pour le travail de l’avant dernier.
J’ai fait de nombreuses balades le long du canal de l’Ourq, mais je ne l’ai jamais connu comme terrain d’expression des graffeurs.
Merci pour ce partage Sergio.
Bonne soirée
Et pourtant, il y a même un parcours découverte des grafs organisé.
Le Canal de L’Ourq est long et à l’époque ou je m’y baladais à cheval, les graff n’était pas encore appréciés 😉 Époque lointaine
D’ailleurs, à cette époque il n’y en avait pas.
À cheval, ce parcours ne peut qu’être génial !
J’aime beaucoup les parcours de street art et les découvertes qu’on peut y faire. Je n’aime pas trop quand il n’y a pas de respect de la réalisation et que d’autres gribouillent par-dessus. De plus en plus , on voit de tels parcours pour habiller des balustrades de chantier et dans ma ville, il y a des murs proposés de façon très officielle, des concours de street art à portée régionale, voire nationale ou internationale. Les dimensions sont parfois très imposantes, la créativité maximale. Les bâtiments promis à une prochaine démolition sont aussi l’occasion d’expressivité. Par contre, je suis fâchée avec les grafs sauvages et agressifs ne respectant pas les maisons.
Franchement, sous le pont (très belle perspective) il y a un graf, à gauche qui ne déparerait pas avec la peinture du peintre Georges Mathieu (dont j’aime beaucoup les œuvres), faisant partie de l’abstraction lyrique. Il fut aussi un pionnier de L’action painting.
https://www.youtube.com/watch?v=Dsn5BnsK1cE
Merci pour ce commentaire richement documenté. Effectivement, le documentaire de Georges Mathieu est éclairant. Concernant le respect des œuvres, on n’y est pas car l’art de la rue est par définition irrespectueux des conventions. De plus il s’inscrit dans l’éphémère. On peut le regretter mais c’est comme ça. Par ailleurs, c’est un laboratoire à ciel ouvert des nouvelles formes d’expression et parfois il y a comme un retour à l’art primitif.