Montsarrac le chalutier en bois subit l’outrage du temps
Un chalutier en bois échoué dans l’anse de Montsarrac à Séné suscite l’intérêt photographique et des réflexions. Ainsi le temps où le bateau voguait sur l’océan est révolu. Néanmoins, la coque en V destinée à couper les vagues n’a rien perdu de sa superbe. Désormais à l’air libre, le chalutier affronte l’outrage du temps. En effet rien n’indique que ce magnifique chalutier en revive un jour. Pourtant, il aurait pu rendre encore de fiers services dans des pays qui manquent cruellement de moyens. Voir quelques belles histoires de solidarité au bénéfice de Haïti qui illustrent ma pensée, le cas du chalutier « Rêve de Mousse » .
Voir aussi l’agonie des bateaux en bois les derniers thoniers du Magouër
Un survol de l’anse de Montsarrac filmée par drone et des vues sublimes sur cette partie du golfe du Morbihan – publication sur Youtube



En bonne bretonne, je suis très friande des épaves en bon ou moins bon état. Celle là est encore magnifique et tes compos extra. Contente de te retrouver Sergio
Je comprend ton appétit photographique pour les épaves, cependant cela me suscite un sentiment de nostalgie. Tristesse d’une période où la pêche était prospère et où les ports étaient d’une incroyable vitalité. Tristesse aussi de voir le savoir faire des charpentiers de marine disparaître par l’évolution technologique. Les nouveaux bateaux de pêche en acier ne portent pas la capacité de rêve des bateaux en bois. Bon fin de semaine Marie.
Je trouve que ces épaves ont réellement quelque chose d’émouvant associé à un certain charme.
Merci pour cette jolie série ou tu as tourné autour du sujet, j’ai beaucoup aimé.
Bonne fin de journée Sergio
Emouvant est le juste terme. A mon sens, c’est parce que ces bateaux en bois sont esthétiques. Mais surtout, je le souligne à chaque fois, ils représentent un savoir faire en voie de disparition. Et pourtant ce savoir faire est le fruit d’une tradition séculaire.
Tes photos sont belles mais, comme toi, ces images m’emplissent de tristesse. Ne plus pouvoir vivre de la pêche c’est comme perdre l’essence même de la vie. Cultiver et pêcher. Se nourrir, simplement.
Contente moi aussi de te retrouver.
Ton ressenti fait écho au témoignage d’un fils de pêcheur de Camaret qui relate le déclin de la pêche bretonne. Lien au témoignage ici
Bonjour Serge.
Contente de te retrouver ici.
Au-delà de la belle prise photographique, je te rejoins sur ces possibles opérations de solidarité comme celle qui a accompagné le « Rêve de Mousse ».
J’ai regardé son périple pour regagner Haïti avant de devenir un dispensaire.De plus il était un exemple de solidarité entre France, Espagne et Outre-Mer.
Dommage pour ce chalutier-ci. Je crois que Colo a bien résumé ce qui nous fend le cœur.