Fauvette à tête noire, observation du jour
Cette fauvette à tête noire est une observation du jour dans mon jardin en Bretagne. D’après le guide cette espèce est commune en France et en Europe. Pourtant ici, en Finistère Sud sa présence est discrète. Mais il est vrai aussi que ce passereau l’est tout autant.
Dimorphisme : Explication
Pourquoi cette fauvette à tête noire a en réalité une tête brune ? Excellente question qui mérite une réponse. En réalité c’est parce que les adultes présentent un dimorphisme sexuel. En effet le mâle porte une calotte noire alors que celle de la femelle ou des juvéniles est brune tirant sur le roux. Les pattes et le bec sont gris. Le plumage du dos varie du gris à gris légèrement olivâtre. Cette fauvette à tête noire était isolée, donc je n’ai pas de photo du ou des congénères mâles qui sont vraisemblablement présents dans les parages.
Mode alimentaire de la fauvette noire
La fauvette à tête noire fréquente les milieux boisés et les jardins, là où il y a de nombreux arbrisseaux. Elle fréquente peu ou pas les mangeoires pourtant présents dans le jardin. Ce jour, elle préfère les fleurs de Lonicera fragantissima qui dégagent un bien subtil parfum. Au moment de la nidification, comme c’est par ailleurs beaucoup le cas de nombreux oiseaux, elle se nourrit d’insectes. Ceux-ci assurent un apport de protéines indispensables à la croissance et à la survie des oisillons. Le restant de l’année, elle retourne à un régime frugivore, se nourrissant de baies qu’elle trouve en abondance dans la nature.
Période de nidification de la fauvette à tête noire
La période de nidification s’échelonne d’avril à juillet. Durant ce laps de temps, il peut y avoir deux nichées. Mais le nid est souvent localisé dans un buisson, parfois presque au niveau du sol. C’est pourquoi il est important d’éviter le débroussaillage dans les zones susceptibles d’abriter des nids durant cette période.
Coucou Sergio,
Eh oui, c’est le mâle qui a donné son nom a cette adorable Fauvette dont tu as fait de jolis portraits.
C’est un oiseau que je voyais fréquemment à Montpellier om elle fréquentait beaucoup la Vigne vierge.
Etant essentiellement insectivore et frugivore, elle vient rarement aux mangeoires et ici, je ne la vois que très occasionnellement.
Tu as réalisé de jolis portraits et si tu as vu la femelle, tu devrais voir le mâle aussi très vite.
Belle fin de journée
En faisant une recherche sur ton site j’ai vu que tu as une page consacrée à la fauvette à tête noire mâle. Le fait qu’elle soit occasionnelle conforte les observations que j’ai faites. Par contre l’occasionnel n’est-il pas le fait d’une relative discrétion ? Merci pour les portraits, mais en l’occurrence l’oiseau était toujours dans un inter branchages donc en partie masqué.
Bonjour Sergio, j’ignorais le nom de la fauvette en espagnol, alors j’ai fait des recherches. Curruca balearica
Figure-toi qu’il y a une variété Fauvette Baléares !!! https://fr.wikipedia.org/wiki/Fauvette_des_Bal%C3%A9ares
Très différente semble-t-il de la tienne. Merci donc 2 fois, pour ton billet et pour cette découverte.
Bon dimanche
Eh oui Colo, il y a une telle variété d’oiseaux qui nous côtoient sans qu’il nous soit possible de tous les identifier. Même les naturalistes expliquent que dans bien des cas ils reste des doutes. Le nombre d’espèces d’oiseaux est estimé à plus de 10.000 alors honnêtement il faut mettre en marche les banques de données pour approcher la certitude. De plus avec le réchauffement climatique les oiseaux migrent de plus en plus. J’ai regardé la Fauvette des baléares d’après ton lien et le guide ornitho. Maintenant que tu l’as visualisée tu auras peut-être la chance de l’observer dans ton jardin.
Bonjour Sergio
Il y a peu, j’ai eu la visite de sa petite soeur sur ma terrasse où j’avais mis des graines. Juste le temps de la prendre à photo et de la « coucher » dans mon carnet de croquis avec la mésange moins peureuse.
J’ai été sur ton site et je ne l’ai pas trouvée…Peut-être trop tôt ? Je trouverais sympa un échange de liens lorsque tu l’auras publié. Je trouve toujours de l’intérêt dans les publications croisées.