Le Gaura blanc ou rose façonne le paysage
Gaura blanc ou rose deux couleurs sont à la disposition des jardiniers pour cette plante vivace à la fois gracieuse et paysagère. En fait quand on évoque le gaura, l’image de cette herbacée blanche vient de suite à l’esprit. Pourtant la présence du gaura rose sublîme le gaura blanc lui apportant en fait une tonalité d’opposition par des tons chaleureux. Mais le choix de mixage ne s’arrêt pas à cette plante puisque cette graminée de la famille des Onagracées s’allie à merveille avec de nombreuses fleurs comme par exemple le pentsemon pourpre, encore une autre belle vivace. De là à utiliser cette fleur comme couvre sol en mode permaculture, il n’y a qu’un pas.
Multiplication du Gaura par la semence
Il n’y a rien de plus facile que la multiplication du Gaura. La première méthode, peu onéreuse passe par l’utilisation de la semence. La germination est facile et non conditionnelle sauf bien sûr la présence de suffisamment d’humidité dans le sol. Pour la saisonnalité, du moins en Bretagne, je n’en connais quasiment pas. La germination se produit durant l’été quand l’humidité est suffisante alors que l’automne comme le printemps est une période d’excellence. Seuls les mois obscures sont défavorable à la germination c’est à dire novembre et décembre.
Bouturage du Gaura blanc ou rose
Plusieurs méthodes de bouturage existent pour la multiplication du Gaura. La première consiste à arracher des ramifications afin d’éviter une coupe net. Il suffit ensuite de mettre les boutures dans un récipient contenant de l’eau de pluie et mettre le tout à l’ombre. Au bout d’une semaine vous aurez la satisfaction d’avoir une système racinaire en voie de développement. La bouture peut alors être mise en pleine terre. La seconde consiste à la même opération mais cette fois on met directement la bouture en place et l’on attend. Cette méthode donne également de bons résultats au début du printemps où à l’automne.

Le bouturage du gaura est facile, il suffit d’arracher une ramification pour l’immerger dans de l’eau de pluie ou directement dans la terre. Vous remarquerez que la ramification présente le liber ce tissus végétal qui produit des radicelles au bout de quelques jours.
Gaura en mode permaculture
Cette plante vivace n’a besoin pour la suite de personne pour coloniser les espaces dédiés de votre jardin puisque pour la suite, les graines tombent d’elles même sur le sol et germeront tôt ou tard. L’autre atout est son port qui lorsque la plante est bien développée atteint 1m50. Le gaura est donc une plante ornementale d’excellence pour l’occupation et le partage d’espaces verts. Elle a tout pour elle, expansive mais non envahissante, c’est tout dire.
Toujours la vie invente à Trévarez par Gilles Clément ou le labyrinthe de gauras
Ce n’est pas un hasard si Gilles Clément paysagiste, ingénieur-horticole et écrivain a créé dans l’ancien potager de Trévarez un labyrinthe de gauras, en version fleurs blanches uniquement. L’idée réside dans la création d’un espace naturel permanent ou le gaura s’associe avec les adventices existants. L’idée maîtresse du maître paysagiste étant d’associer davantage que de lutter contre la nature. Si vous êtes de passage dans le secteur, n’hésiter pas à visiter cet espace pendant la période de floraison, vous aurez une vision du potentiel de cette graminée permaculturelle.
Le gaura et les pollinisateurs
Le gaura en fleur est très prisée des pollinisateurs qui en récupèrent assidument le pollen. L’autre avantage est également la période de floraison qui couvre le tout début de l’été jusqu’à l’automne au delà même des premières gelées blanches.
A propos :
Cette note trouve son inspiration dans mon jardin et s’appuie sur mon expérience. Sur une surface de 9000M2 je banni au maximum la pelouse. En contrepartie je laisse la part belle à la biodiversité. Je privilégie des plantes vivaces comme par exemple le gaura qui est une graminée fétiche. Le but étant de laisser libre cours à la nature qui reste néanmoins sous contrôle afin d’éviter le retour de la forêt car l’espace naturel est entouré de feuillus qui eux aussi ont des graines à fort potentiel de germination.
C’est une plante incroyable, avec vraiment très peu d’eau, elle a résisté aux 35 degrés. Une petite plante rose reçue d’un voisin, et maintenant, comme tu dis, elle s’est tellement étoffée, qu’elle envahit la partie du potager. On la laisse faire, c’est magnifique !
Merci pour ces superbes photos.
Bonne semaine Sergio
Il faut le mixer avec le gaura blanc, l’association des deux est sublime. Et c’est un point de rendez-vous pour les butineurs donc c’est bien pour la biodiversité.
Cette gaura a de multiples avantages, elle résiste aux températures les plus chaudes, se multiplie facilement sans être envahissante, et a de jolies couleurs, ainsi qu’il apparaît sur ces belles photos. . Que demander de plus ? Merci Sergio, ça peut s’avérer intéressant, de savoir qu’une telle plante existe !
C’est un peu une plante miracle qui résiste bien au froid et en même temps s’accommode aux températures les plus chaudes. Une plante qu’il faut absolument mettre dans la panoplie du jardinier.
Bonjour Sergio
une plante que j’ai découverte en nombre sur l’espace public depuis quelque temps et je comprends pourquoi. Je pense l’adopter très prochainement pour en mettre dans les Landes.
Effectivement, le gaura est utilisé sur l’espace public car il se fond harmonieusement dans le décor. De plus l’entretien est quasiment nul. Très mellifère en plus. Ps si tu as des amis qui en ont, les graines sont une bonne méthode de reproduction. Tu peux aussi à cette période casser des tiges (pousses jeunes) et planter des petites ramifications dans le sol. Tu verras au printemps des gauras s’épanouir. Bien c’est pas compliqué !