Dans la ria d’Etel, la Quenouille de Sainte-Brigitte ou Quégil Brehet est une curiosité à ne pas manquer. Ce stèle est un lec’h , pierre oblongue d’origine gauloise dont la christianisation remonte au 17e siècle.
La quenouille de Sainte-Brigitte – Quégil Brehet
Sur la route de Landévant, avant L’accès à Locoal-Mendon, un panneau indicateur indique sur la droite « Pointe du Verdon ». En empruntant cette route on entre dans un univers où l’eau sert toujours de séparation aux multiples bandes de terres émergées. Avant l’accès à la pointe, un zone de parcage dans le large bras de la rivière Istrec, invite à un arrêt contemplation de l’environnement. En cet endroit, à l’entrée de la presqu’île du Plec, se dresse un menhir christianisé. Il repose sur une bande de terre, entre la rivière Istrec et le Steir Nostang. Ce menhir reçoit l’appelation bretonne de Quégil Brehet. Ce qui donne la Quenouille de Brigitte dans la version française.
Les lec’hs sont des mégalithes gaulois
À l’époque gauloise, les lec’hs indiquaient la présence d’une tombe ou d’une nécropole. Au cours des millénaires certains lec’hs servirent de jalon sur les routes. Donc, selon toute vraisemblance ils ne sont plus à leur emplacement d’origine. Par ailleurs, a vec l’émergence du christianisme de nombreux lec’hs furent christianisés. Ceci confirmant la continuité de la sacralité mémoriale. C’est aussi ce qui advint donc à la Quenouille de Sainte-Brigitte comme nous allons le découvrir dans la suite. Mais c’est certainement un bien, faute de quoi les lec’hs auraient vraisemblablement disparu.
Christianisation du lec’h gaulois
Ce stèle cylindrique mesure 3 mètres de hauteur. Il reçoit lui même une autre stèle dont la face sculptée représente un Christ en Croix. La christianisation de ce symbole païen daterait du XVIIe siècle. Il est en relation avec la construction de la chapelle Sainte Brigitte , située à quelques centaines de mètres de ce lieu.