Si les méduses à Océanopolis présentes dans les nourrissoirs ont retenu mon attention. Je pense que c’est en raison de leur beauté. Elles ont des corps souples dont les tentacules s’agitent au moindre mouvement. Ces dernières sont la méduse Aurélie et la méduse boussole du Pacifique. Elles séjournent dans des genres de tambours fixes en verre. Une lumière spécifique reproduit l’éclairage de leur environnement naturel. Il en va de même pour l’oxygénation ainsi que de la vitesse du renouvellement de l’eau de mer. Les méduses adultes ont des mouvement ondulatoires souples tandis que les polypes, futures méduses flottent dans cet univers clos sous contrôle des automates et des biologistes.
Les méduses à Océanopolis : Aurelia aurita
Elle s’appelle aussi méduse Aurélie, bleue ou encore lune. Il y a donc plusieurs appellations pour une même espèce qui est présente dans les océans du monde entier. Les aurélies ont un corps translucide en forme de cloche et une taille variable généralement assez petite. Cependant certains spécimens atteignent 40 centimètres de diamètre dans les océans. Alors que dans l’incubateur d’ Océanopolis leur taille reste plus modeste : Soit tout au plus une dizaine de cm.
La méduse Aurélie a un corps composé d’eau à 95% qui ressemble à une soucoupe dont le terme descriptif utilisé est cloche. Cette dernière est totalement translucide mais non dépourvue de couleurs. Puisqu’elle apparaît avec un aspect blanc qui vire au bleu clair. Les bords de la cloche ont des tentacules qui s’appellent nématocystes qui ont une propriété urticante. Ces tentacules servent à la capture des proies. La méduse Aurélie est carnivore, elle se nourrit de plancton, de petits poissons et autres micro organismes qu’elle capture en les paralysant.
les méduses à Océanopolis : Chrysaora hysoscella
Chrysaora hysoscella est communément appelée méduse boussole du Pacifique. Cette espèce de méduse est originaire des eaux subtropicales du Pacifique Nord. C’est une espèce pélagique car elle vit jusqu’à 200 mètres de profondeur dans les océans. Son appellation commune tient aux marques sur en forme de boussole sur sa cloche.
Description de la méduse boussole du Pacifique
La méduse boussole a un corps translucide en forme de cloche dont le diamètre maximum atteint 30 centimètres. La cloche est aplatie, elle est brune et jaunâtre, les nombreux tentacules sont longs et graciles. Ils forment une frange tout autour de la cloche.
Alimentation de la méduse boussole du Pacifique
Bien qu’originaire du Pacifique Nord la méduse boussole du Pacifique est également présente dans la partie nord est de l’océan Atlantique. Donc les eaux côtières de l’Europe et même la mer du Nord sont concernées par sa présence. Comme toutes les méduses, Chrysaora hysoscella est un carnivore qui est particulièrement glouton. Sa nourriture de base est faite de petits poissons, de plancton où d’autres petits organismes marins. Les tentacules sont armées de cellles venimeuses que la méduse utilise pour paralyser les proies qu’elle capture.
Un organisme fragile
Les méduses ont un organisme fragile car leur corps contient 95% d’eau. Elles n’ont pas de sang pas plus que de poumons. La respiration passe uniquement à travers la peau par des échanges gazeux.
Sur nos côtes l’aurélie (Aurelia aurita), la méduse boussole (Chrysaora hysocela) font parties des principales espèces présentes. Cette présence fréquente sur les plages provoque des désagréments aux baigneurs en raison de risques de piqûres. En cas de contact des petites vésicules et un œdème apparaît. Ces lésions sont en général bégnines et disparaissent en quelques heures.
Carte de la présence en France de la méduse boussole du Pacifique source INPN
Je ne pensais pas qu’il y ait autant de variétés de méduses. Un animal qui effraie les baigneurs et qui, à voir tes photos est tout de même interessant à étudier. Ton article très documenté nous enrichit sur les différentes espèces, couleurs, conditions de vie et de reproduction etc….A bientôt Sergio.
Le compte n’y est pas : Il y a 1500 espèces de méduses répertoriées dans le monde. Mais sur le littoral Atlantique il y a peu de variétés mais quand elles débarquent c’est par milliers
Hola Sergio, elles sont fascinantes ces mini méduses. C’est intéressant d’avoir pu les regarder de si près. d’admirer couleurs et formes diaphanes, mouvements.
J’aimerais savoir pourquoi on les élève en couveuse. Pour mieux les observer? Elle sont en danger de disparition ?
Merci, bon dimanche!
Excellente question Colo. Les méduses ne sont pas en danger de disparition, bien au contraire. Elles ont en effet la population de méduses à tendance à augmenter. C’est peut être une signe de déséquilibre dans nons océans. La méduse a peu de prédateurs en dehors du temps qui lui est surpêché. Alors pourquoi les élever à Océanopolis ? Tout simplement parce que Océanopolis est un site qui se décrit dans sa présentation en ces termes : Centre National de Culture Scientifique dédié à l’Océan. Depuis plus de 30 ans, Océanopolis, équipement de Brest métropole géré par Brest’aim, est un lieu de partage et d’échange de savoir sur la base des connaissances scientifiques. Il faut aussi savoir que les méduses ont une durée de vie courte. Il faut donc renouveler les colonies. D’autre part, l’élevage est une source expérimentale car la méduses est un animal relativement fragile. Pouvoir élever des méduses en nourrissoir exige donc une expertise.