La ria d’Étel est une magnifique étendue d’eau située dans le département du Morbihan, en Bretagne, qui constitue l’un des plus beaux paysages marins de la région. Elle s’étend sur environ 7 kilomètres de long, formant un bras de mer qui serpente à travers des terres agricoles, des marais salants, et des dunes. La ria est un estuaire formé par la mer qui s’engouffre dans les terres, créant une zone de transition entre l’eau douce et l’eau salée. Sa particularité réside dans ses bancs de sable, ses îles et ses nombreux méandres, qui forment un décor fascinant.
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Un espace unique modelé par les marées
Au fil du temps, les marées ont modelé cet espace unique, donnant naissance à des paysages variés où l’eau et la terre se mêlent de manière éphémère. La rivière d’Étel est réputée pour ses eaux cristallines et ses paysages pittoresques, qui attirent de nombreux promeneurs et photographes. Les petites îles comme l’île de Saint-Cado, reliée par un pont en pierre, ajoutent au charme de l’endroit.
La ria d’Étel est également un lieu de vie pour une riche biodiversité. De nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs, tels que les aigrettes, les hérons et les canards, y trouvent refuge. C’est aussi un endroit où la pêche est pratiquée depuis des siècles, avec des activités comme la pêche à pied, la pêche à la ligne et la collecte de coquillages.
Aujourd’hui, la ria d’Étel est un site très prisé des amateurs de nature, de randonnée et d’activités nautiques, tout en étant préservée dans le respect de son environnement naturel. C’est un véritable havre de paix où l’on peut profiter de la beauté sauvage de la Bretagne.
La ria d’Étel est une véritable petite mer intérieure
Dans la campagne morbihannaise la Ria d’Étel, la petite mer intérieure s’étale sur une bonne vingtaine de kilomètres d’amont en aval. Depuis la fameuse barre d’Étel jusqu’à Locoal Mendon au Sud et Nostang un peu plus au Nord, l’océan impose son rythme. Au gré des marées, le flux est montant ou descendant. Le spectacle est grandiose lorsque la mer s’engouffre dans le goulet d’Étel. Pour cette raison la navigation périlleuse nécessite la présence d’un gardien qui, du sémaphore guide les bateaux. Car la présence de bancs de sable en perpétuel mouvement constituent un danger pour la navigation.
Le pont Lorois observatoire idéal de la Ria
Le Pont Lorois est un observatoire idéal pour observer la puissance des courants. Ces courants violents remontent la ria pour venir mourir dans les anses secrètes. A marée haute la superficie couverte représente une surface de 22 km2. Cette surface immergée abrite de nombreuses anses, des pointes partagées entre terre et ciel. De toute évidence, la ria d’Étel apparaît comme une véritable petite mer intérieure.
Dans sa robe de campagne, la ria d’Étel est secrète
Pour comprendre le caractère marin de la ria d’Étel, il faut emprunter les petites routes qui mènent à des anses discrètes. Regarder les méandres des fleuves côtiers qui viennent mourir dans cette véritable mer intérieure. Ecouter le bruit du vent, celui des oiseaux qui trouvent ici un refuge idéal. Hors des sentiers battus, hors du tourisme de masse, l’ambiance n’est pas frénétique. Chacun goûte l’instant, ce moment unique au goût d’éternité. Aussi loin que le regard porte, ce ne sont que chenaux, marécages ou de vastes étendues marines, ponctuées par des parcs ostréicoles. Parce que le mélange des eaux et la présence perpétuelle de courants est favorable à l’ostréiculture.
Lieux secrets dans la Ria d’Étel
Quehil Brehet dans la petite mer intérieure :
Près de la pointe du Verdon et du village du Plec à Locoal Mendon, la quenouille de Queguil Brehet ou de Sainte-Brigitte capte l’attention. Elle se présente sous la forme d’un fuseau cylindrique haut de 3 mètres. Cette stèle d’origine gauloise fut vraisemblablement christianisée depuis le début du 17e siècle, au moment de la construction de la chapelle Sainte Brigitte, dans le village voisin du Plec. Le stèle primitif couronné d’un autre petit stèle christianisé s’appelle Gourhet Brehet ou fuseau de Sainte-Brigitte. La christianisation, la présence d’un Christ en croix sur le fuseau confirme la christianisation du monument.
La petite mer intérieure et la stèle de Prostlon :
Située à l’entrée du village de Pen-er-Pont, cette stèle cylindrique en forme de fuseau mesure 2,2 m de haut. Ce monument funéraire gravé vers l’an mil date de l’âge de fer. La mention « Cruxx Prostlon » rend hommage à Prostlon, fille du roi Salomon de Bretagne.
Ria d’Étel la petite mer intérieure : La maison de Léonie :
En plein milieu de la ria et au bout du chemin de Cadoudal, la maison de Léonie est en ruine. Elle est l’ancienne demeure de la gardienne du parc ostréicole. Pour des raisons de sécurité entrées et fenêtre ont été murées. Peintes en rouge, elles servent de repère à la navigation dans la ria lorsque la visibilité devient mauvaise. Je ne sais pas si cette maison sera un jour réhabilitée mais ce lieu inspirant mérite de laisser ce témoin d’un temps révolu.
Belle série qui tu t’en doutes me ravit les yeux et le coeur. C’est amusant car j’y ai passé 3 h lors de mon séjour ce mois ci mais plutôt du côté du Magouer et de la petite maison de Saint Cado que j’avais envie de revoir après tant d’années sans passer par là (je me replie toujours sur ma presqu’île de Crozon). Mais il m’aurait fallu au moins une semaine de plus pour m’aventurer dans la ria et dans d’autres beaux coins à voir ou revoir. Merci d’avoir fait pour moi.
La maison du surveillant des parcs ostréicoles sur l’îlot de Nichtarguér est la carte postale du lieu. C’est vrai que la vue ne manque pas de charme. Saint-Cado est un incontournable en Morbihan tout comme les alignements de Carnac. La ria quant à elle demeure plus secrète. Il n’y a pas beaucoup de touristes non plus et c’est ce qui augmente encore son authenticité.
Premier travail pour moi: chercher sur la carte la localisation des lieux car si le terme de Ria d’Etel ne m’est pas inconnu(grâce à toi), je ne suis tout de même pas au top de la Géographie et la Bretagne est grande.
Ensuite je savoure cette belle échappée et je comprends que nous avons là un phénomène un peu semblable aux marées du Bassin d’Arcachon, côté près salés ou bien encore de la remontée des eaux dans l’estuaire de la Gironde , dont on sait qu’elles remontent très loin.
J’aime les paysages mais aussi les traces d’Histoire que tu sais bien mettre en valeur: histoire patrimoniale mais aussi maritime.