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Un si beau soleil en Camargue

un si beau soleil en camargue
Un si beau soleil un soir d’automne sur la plage de Piemanson

Pour éclairer l’espérance

Un si beau soleil en Camargue dans un espace protégé en Delta du Rhône qui ne rêverait pas d’évasion en cette période de confinement ? C’est tout ce que j’ai à offrir pour éclairer votre espérance.

Il faut tenir le confinement, si vous n’avez pas peur pour votre compte personnel alors faites le pour autrui. Faites le aussi pour aider le corps médical qui lutte pied à pied contre cet ennemi invisible. Cet engagement permanent proche de l’abnégation trouve gratification à chaque vie sauvée.

Plus rien ne sera comme avant. Notre capital insouciance est bien entamé. Il faut changer de regard sur le quotidien. L’homme redevient un simple mortel lui qui pensait s’affranchir de son statut. En conséquence cette perte de certitude ravive des peurs ancestrales que l’on croyait à jamais éteintes. Puisse cette crise sanitaire sans précédent depuis un siècle susciter une prise de conscience de la responsabilité de l’homme sur un environnement de plus en plus contraint. Sur sa manière de consommer, ses atteintes à la vie sauvage, réservoir de maladies potentielles. Sur les échanges accélérés qui bouleversent des équilibres écologiques séculaires.

Tout le monde a compris, plus rien ne sera comme avant, nous demeurerons sous la menace d’un virus pernicieux dont la dangerosité se mesure dans les statistiques quotidiennes. A moins que la recherche n’avance vite. En attendant il faudra vivre avec. Cette cohabitation incertaine impose des comportements nouveaux qui nous mettent dans une attente conditionnelle. Restons donc vigilants pour éviter de d’ouvrir une porte d’entrée à cet intrus venu du monde animal et qui aurait dû y rester.

 

3 commentaires sur “Un si beau soleil en Camargue”

  1. Bon jour Serge,
    Le soleil vient d’entrer sur mon bureau.
    Je partage ton avis, plus rien ne sera comme avant, y compris dans ta réponse faite à Marie.
    Nous avons envahi la planète, avons gavé notre bétail d’antibiotiques et nos terres de pesticides, sucé la planète au plus profond, avons laissé bien peu de place aux espèces sauvages… et nous sommes à présent les seuls hôtes des virus divers et variés. Tout est tellement logique finalement de se voir en arriver là quand le maître mot jusque là n’a été que « profit ». Nous avons refusé massivement de faire le constat de nos dégâts, nous ne bougeons pas vraiment pour changer les choses… Peut-être sommes nous devenus le virus dont la planète tente de se débarrasser ?
    Je ne suis pas très optimiste, je crains qu’une fois le gros de la crise passée, le seul souci sera de retrouver une productivité maximum…
    Prends soin de toi et des tiens.
    Bonne journée

    1. Oui plus rien ne sera plus comme avant, le virus a quitté un ecosystème où en quelque sorte un équilibre régnait. Désormais advienne que pourra. On ne connaît pas grand chose sur ce virus mais déjà apparaissent les dégâts qu’il occasionne. On sait aussi qu’il utilise des moyens sophistiqués pour neutraliser le système immunitaire. La recherche trouvera t’elle à son tour le moyen de le neutraliser, c’est la question posée qui reste sans réponse ? Il faudra donc (sur)vivre avec en attendant une réponse appropriée. Pour le reste, nous partageons la même clairvoyance quant au consumérisme à outrance qui continue à épuiser les ressources de la planète.

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