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Camélia : Un classique du jardin breton

Camélia Japonica

Le camélia est un arbuste à la floraison généreuse et échelonnée

Le camélia est un arbuste incontournable dans le jardin breton. Sa popularité est liée à son adaptation parfaite au climat océanique doux et humide. L’autre avantage est une croissance lente qui produit au final un arbuste au port plus ou moins étalé. Le feuillage est toujours vert, de plus il résiste bien aux séquences de froid. Selon les espèces, il fleurit, en automne, en hiver et au printemps, parfois jusqu’au début de l’été. Le camélia en fleur est également une bonne source de pollen au cœur de l’hiver pour les abeilles qui n’hésitent pas à butiner dès que la température n’est pas trop basse.

Camélia : Un classique du jardin breton

Camellia transnokoensis

Cette espèce est un camélia sauvage. Autrement dit, elle conserve donc les caractéristiques d’origine. Le Camellia transnokoensis produit des fleurs blanches simples très parfumées. Son feuillage est étroit et élancé, il est un peu similaire à celui du Camellia Sinensis. Cet arbuste à croissance rapide mérite une place privilégiée dans le jardin.

Camellia transnokoensis
La fleur du camellia transnokoensis est simple. De couleur blanche son parfum est envoûtant

 

Camellia Sinenis le camelia dit théier

Le saviez-vous ? Le camellia Sinensis fait partie de la grande famille des camélias. Autrement dit ce sont les feuilles fraîchement écloses qui produisent les différentes variétés de thé. Le thé vert s’obtient par l’arrêt de la fermentation par dessication au plus vite après la cueillette. Tandis que les thés bruns sont obtenus après un processus d’oxydation qui comprend plusieurs étapes avant la dessication finale. Oui, il est possible de produire du thé en Bretagne. Cette photo montre un jeune plant qui croît rapidement. Et pourquoi pas puisqu’un thé d’exception est cultivé au pied des Highlands en Écosse.

Camellia Sinensis - arbre à thé Camellia Sinensis

Photos de quelques camélias dans le jardin

Les quelques photos qui suivent sont représentatives des camélias qui poussent dans mon jardin.

Camélia
camélia rouge
camélia rouge
camélia fanée
J’aime beaucoup les fleurs de camélias qui ont subi les intempéries. Ici après le passage de plusieurs séquences froides et pluvieuses les pétales flétris prennent une couleur rouille.
Camélia Japonica
Camélia Japonica
Cet arbuste produit des fleurs superbes qui rappelle la fleur de lotus
camélia rouge simple
Éloge de la simplicité pour ce camélia rouge simple
Camélia simple
Les camélias simples fleurissent en automne, d’autres au printemps
camélia en fleur
Cette variété de camélia simple produit des fleurs éparses disséminées un peu partout sur l’arbuste
Un camélia à terre reste splendide
De nombreuses variétés de camélia existent en raison de l’hybridation naturelle et du travail de sélection des horticulteurs. Pour ma part j’adore la simplicité de cette fleur, qui tombée à terre est encore plus belle. Une fleur de camélia tombée par terre conserve encore sa majesté.
camelia fleur au sol
La seconde vie d’une fleur de camélia qui jonche au sol
Camellia transnokoensis
Camellia transnokoensis

La fleur du camellia transnokoensis est simple. De couleur blanche son parfum est envoûtant

Pousses de camélia
Pousses de camélia

6 commentaires sur “Camélia : Un classique du jardin breton”

  1. Bonjour Sergio. Je ne l’aime qu’en rouge et tu comprendras donc aisément que mes photos préférées de cette belle série sont la 2 et puis la 5. Bon w-e

  2. Bon jour Sergio,
    Elles sont superbes tes fleurs de Camélia. Même fanées, elle le restent d’ailleurs.
    Le mien n’a pas supporté un hiver très froid il y a quelques années, malgré les protection que j’ai pu lui mettre.
    Bonne journée

    1. Bonjour Pascale, le camélia supporte bien le froid jusqu’à -15°. Peut-être a t’il subi un contexte particulier. Par contre je pense qu’il supporte davantage le froid que les sols trop calcaires ce qui est peut être le cas dans le sud de la France. Le froid peut être un problème aussi lorsque la sève est déjà montée et qu’il gèle, ce qui arrive assez souvent désormais avec le dérèglement climatique. Bonne fin de semaine

  3. J’ai un seul camélia car il a fallu lui faire un apport de terre de bruyère; mais il se plaît et prend de l’ampleur. J’adore lorsque à la fin de l’été il commence à développer ses bourgeons. Le mien est rouge et fleurit bon an, mal an au mois de février jusqu’au début de l’été après avoir peaufiné longtemps sa couleur. Je suis moins fan que toi des fleurs de camélia pourries par la pluie: entièrement marron, elles restent sur l’arbuste et je finis par les enlever.J’ai été très contente qu’il puisse s’acclimater au jardin car j’ai longtemps rêvé d’en avoir un. Par contre l’été, il est extrêmement gourmand en eau, bien que profitant de l’ombre d’un chêne.
    Toi, tu en as une véritable collection, tous plus beaux les uns que les autres.
    J’ai découvert cette histoire d’arbre à thé: c’est très intéressant.

  4. Le camélia est somme toute une plante robuste et généreuse. Elle se plaît dans des sols humifères de préférence donc à forte teneur acide. Ce que tu as fait pour arriver à un heureux résultat. En Bretagne, la gestion de l’eau n’est pas un problème. Je n’arrose jamais mes camélias dont certains sont pourtant en terre aride donc très sèche. Le camélia peut jaunir lorsque l’eau lui manque, mais il repart de plus belle par la suite. Bien sûr il vaut mieux éviter de créer une détresse hydrique. Le thé est effectivement réalisé à partir d’une variété sauvage, le camélia sinensis. Je laisse mon camélia pousser, ensuite je testerai un thé maison…

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