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Coquille Saint-Jacques – Océanopolis

Coquille Saint-Jacques du fond de l’océan aux assiettes

Cette coquille Saint-Jacques photographiée au Pavillon Bretagne est bien belle. Elle interpelle sur le sort réservé à ce mollusque bivalve. Ne finit-il pas invariablement dans les assiettes des gastronomes ? Pourtant à l’observer dans dans son environnement marin la question de l’insatiable appétit humain se pose. De même que l’appétence des armateurs qui trouvent pendant les campagnes de pêche matière à pêche rémunératrice !

Préservation des ressources

La drague est un genre de herse qui est prolongée par un filet à mailles d’aciers qui retiennent les coquilles de taille réglementaire. Autant dire que pour pêcher la coquille Saint-Jacques on ne fait pas dans le détail. Fort heureusement une réglementation stricte basée sur l’observation des ressources permet la sauvegarde du « gisement » coquillier.

Coquille Saint-Jacques Océanopolis

9 commentaires sur “Coquille Saint-Jacques – Océanopolis”

  1. C’est vrai qu’elle est magnifique et j’aime beaucoup ta photo. Rare de voir ce type d’animal photographié.
    Cette question m’interpelle depuis longtemps concernant tous les animaux qui remplissent nos assiettes, d’autant que s’il fallait tuer, 90% des gens ne le feraient pas.
    C’est la raison pour laquelle j’ai un jour décidé de ne plus me cacher derrière mon petit doigt en cessant de déléguer à d’autres ce que je n’aurai pas fait moi même.
    Merci pour ce partage.
    Belle fin de soirée.

  2. Point de moralisation pour moi, juste admirer le détails de ce coquillage qui a toute autre allure que ce qu’on voit chez le poissonnier une fois que sa présentation a été complètement lavée pour le coup d’oeil. Je la préfère ainsi dans son élément et au naturel

  3. Superbe photo!
    La question animale ne se pose qu’à ceux qui ont assez ou trop à manger bien sûr. Les autres habitants de la planète sont contents s’ils peuvent manger.
    Nous élevons, en liberté des poules, et des lapins dans le meilleures conditions possible, puis de temps en temps nous les tuons pour les manger. La plupart des gens trouvent ça horrible « Comment pouvez-vous? ». L’hypocrisie est de taille.
    je crains le moment où on me dira que les haricots et laitues souffrent quand on les cueille…
    Bon dimanche Sergio.

    1. Je crois effectivement que les haricots et les laitues ont une l’intelligence de la vie comme tout les êtres vivants. Ta remarque sur la question animale est judicieuse. Mais on est obligé de constater que l’homme par la rupture des méthodes ancestrales exploite à outrance tous les domaines du vivant. Il entraîne en conséquence une défiance qui grandit en même temps que l’on découvre les scandales sanitaires. Bon dimanche Colo

  4. Tu as tout à fait raison bien sûr. Pécher/chasser/ tuer pour manger permet le maintien d’un équilibre, tout ce qui est intensif le rompt..

    1. J’écoute Sagesses Bouddhistes en ce moment, Brigitte Crêpon évoque ce dilemme en précisant que l’humain est assujetti aux lois naturelles. Comme toutes les autres espèces il doit prélever la vie pour continuer à survivre. Il est donc important de bien intégrer cette notion dans notre manière de consommer. D’ailleurs les populations tribales ont un rituel pour remercier la Déesse Terre et s’excuser d’avoir prélevé des ressources pour survivre. L’homme moderne n’a t’il pas perdu cette sagesse ?

    1. Ce n’est pas encore de la macro, on pourrait parler de photo rapprochée. La macro commence avec la reproduction du rapport 1/1 soit en plein format 24 mm x 36. Mais la véritable macro commence lorsque le sujet n’excède pas 10mm et là c’est déjà plus difficile à maîtriser (profondeur de champs, lumière parfois juste, vitesse d’obturation, vent risque de bougé, mouvement du sujet et …gestion du bokeh). N’empêche que la photo de cette coquille saint-Jacques n’est pas habituelle.

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