Dahlia Imperialis dites vous encore appelé dahlia arborescent : Mais pourquoi ce nom dominateur ? Eh bien parce que cette magnifique plante a un port impérial ! Pourtant tout commence à partir d’une tubercule. Mais cependant la similitude par rapport aux nombreux cultivars disponibles s’arrête là. Car cette variété botanique, aussi appelée dahlia arborescent, est celle que l’on trouve dans l’état naturel sur les hauts plateaux d’Amérique centrale. La différence apparaît dès la croissance de la plante au printemps. C’est à ce moment que le dahlia imperialis développe rapidement une ou plusieurs tiges creuses et rigides dont la hauteur atteint facilement 3 mètres. Cette particularité intéressante le rend apte à émerger en arrière plan de la végétation.
Dahlia Imperialis le temps de la floraison
Pour la floraison tout vient à point à qui sait attendre. Il ne faut pas attendre à le voir en fleur au courant de l’été, cependant son feuillage et le caractère spectaculaire de la croissance végétative apportent déjà une note exotique au jardin. Lorsque le temps devient plus doux, que l’automne est bien installé, des bourgeons floraux apparaissent. Une fois de plus évitons l’empressement, car ces bourgeons ne semblent pas proches de l’éclosion. Les premières gelées de mi-novembre ont brûlé la partie terminale des feuilles. Pour autant, ce dahlia, vaille que vaille résiste aux températures moins clémentes. Les tiges bousculées par des vents tempétueux résistent contre toute attente. Plusieurs semaines plus tard et quelques gelées en plus, il est vrai modérées, une première fleur s’ouvrit. Puis d’autres, nous sommes désormais à une semaine de Noël et le dahlia imperialis encore secoué par la tempête est toujours en fleur.
Une fleur simple de couleur rose violet
La fleur du dahlia imperialis comporte 7 folioles de couleur rose-violet. Pour tout dire la fleur n’a rien d’ostentatoire mais elle s’affirme par le port impérial de ce dahlia arborescent. Surtout à cette période où les fleurs se font rare dans le jardin. Cette année la floraison vraiment tardive ne garantit pas la production de graines. Ce qui m’amène à évoquer la reproduction, chaque fleur fécondée peut en effet produire jusqu’à 100 graines. Il est aussi possible de diviser la plante en récupérant une ou plusieurs bulbes.
Terminaison florale à 2,5 mètres du sol
Entretien du dahlia imperialis, un retour d’expérience
Le dahlia imperialis n’est pas une plante exigeante une fois bien installée. Elle développe de longues tiges qui dépassent deux mètres. Les tiges se développent à partir des tubercules qui se densifient au fil des ans. Il n’y a pas d’entretien particulier à apporter si ce n’est de penser à mettre un treillage ou des supports pour éviter les effets du vent. Bien sûr, la plante est résistante, mais par exemple dans le jardin elle n’a pas su résister aux assauts de plusieurs tempêtes et de nombreuses tiges florales sont tombées au sol. Dommage, car la floraison qui intervient au mois de novembre est superbe. En conclusion, l’an prochain les nouvelles pousses seront supportées.
Multiplication du dahlia imperialis ou arborescent
Il y a plusieurs méthodes pour la multiplication du dahlia arborescent. La première est le semis, La seconde passe par la division des tubercules. L’autre méthode consiste à prendre des tiges tombées au sol, par exemple après une tempête. Ces tiges qui sont toujours partiellement alimentées par les tubercules, jonchent sr le sol dans une ambiance humide. Alors au bout de quelques semaines, elle développent des excroissances qui excroissances, voire des mini racines. La douceur de l’automne aidant, n’hésitez pas à les transplanter. L’été suivant vous verrez apparaître une nouvelle tige. Pour conclure, il y a mêau moins 3 possibilités, la première étant la division racinaire. La seconde est le marcottage et la troisième est une solution intermédiaire entre le marcottage et la bouture. C’est justement cette possibilité que j’ai expérimenté avec succès durant plusieurs saisons.
La fiche du dahlia imperialis ou arborescent du Muséum National d’histoire naturelle Museum National d’histoire national
Bonsoir Serge. Je ne connaissais pas du tout ce genre de dahlia et c’est magnifique, que c’est beau oui! Deux superbes photos. Bonne soirée.
C’est original en effet. Bonne journée Marie
Bonjour Sergio
Je lis dans tes descriptions que la plante peut atteindre 3 mètres de haut. C’est gigantesque mais je suppose qu’elle doit être grimpante ou s’accrocher à quelque chose pour que les tiges à cette hauteur ne ploient pas sous le poids des fleurs.
En fait elle pousse plus haut encore dans son habitat d’origine. Le dahlia arborescent a une tige d’abord souple qui se rigidifie au fil de sa croissance. Il n’est pas grimpant car ses tiges ressemblent à des cannes de bambou. La tige est très rigide sauf la hampe terminale qui conserve de la souplesse. Des grands vents peuvent néanmoins briser les tiges, c’est déjà arrivé. C’est pourquoi il faut soit les fixer, soit les palisser contre un mur. Pour ma part le dahlia arborescent croît à l’état naturel . Les seuls supports résident dans les ramifications d’un rosier géant Veilchenblau.
Coucou Serge,
Je ne connaissais pas cette variété, et je dois dire qu’elle est vraiment de toute beauté.
Bien vu la prise de vue en contre plongée qui mets les fleurs admirablement en valeur.
Merci également pour les explications la concernant.
Bonne journée à toi
our la contre plongée, pas le choix…Sauf de prendre un escabeau. Donc après j’ai composé avec cette contrainte. Bonne journée peut être un peu tourmentée du point de vue météo .
extraordinaire!