Le peuple du fleuve Irrawady à Mandalay
fleuve Irrawaddy naît de la jonction de 3 fleuves qui prennent source dans les montagnes de l’Himalaya. Fleuve au long cours, Il traverse la Birmanie du Nord au Sud sur 2170 km. Cette artère vitale de communication traverse des dizaines de grandes villes. En conséquence, il attire autour de ses berges une population laborieuse. Finalement, il termine sa course dans la mer d’Andaman où il se jette.
Pirogues à rames où à moteur sur l’Irrawaddy
Les pirogues à rames servent surtout aux pêcheurs. Ils y préparent les filets avant de se rendre sur les lieux de pêche. Tandis que les pirogues à moteur servent aux transports des biens ou des personnes. Tout ces bateaux qui s’alignent les bras de l’Irrawaddy attestent l’importance du fleuve dans la vie quotidienne de cette population laborieuse. Qui est tellement spécifique que le qualificatif de peuple du fleuve vient spontanément à l’esprit.
Le bambou est acheminé par flottage
Le fleuve Irrawaddy est une artère de communication importante. Il contribue à l’activité économique et humaine de la région de Mandalay. Par exemple, la technique du flottage s’utilise pour l’acheminement du bambou destiné au tressage. Sur les bord du fleuve les employés en charge du flottage s’activent . Tandis qu’au sol, d’autres ouvriers transportent le bambou vers les lieux de conditionnement. Enfin un peu plus loin, la transformation de la matière première s’opère.
Instants de vie sur l’Irrawaddy à Mandalay ou ailleurs
Cette visite sur les rives de l’Irrawaddy à Mandalay témoigne du rôle de poumon économique de ce grand fleuve. Ce point est historique car le fleuve s’est toujours imposé comme voie naturelle de communication. Puisqu’il traverse la Birmanie du Nord au Sud où il finit sa course dans le delta en mer d’Adaman. Pour conclure, ces instants de vie à Mandalay auraient pu se dérouler de manière quasiment identique à Bagan ou ailleurs…C’est un peu l’éternelle Birmanie !
Le peuple du fleuve Irrawady occupent les berges
Le fleuve Irrawady est la principale artère commerciale et donc économique du pays. C’est donc par cette voie fluviale qui traverse le pays du Nord au Sud que transitent la plupart des marchandise. Les berges du fleuves abritent donc une population humble et besogneuses qui assurent en grande partie le transbordement des marchandises car la mécanisation est peu importante alors que les bras sont nombreux.
L’artisanat et la flottaison du bambou sur le fleuve Irrawady
Le bambou est un bois d’œuvre incontournable en Asie du Sud Est Son usage de prédilection est la construction par exemple pour faire des paillotes souvent montées sur pilotis. En raison de qualités mécaniques exceptionnelles, les bambous s’utilisent pour faire des échafaudages qui allient souplesse et légèreté. Découpé en lattes on l’utilise en tressage par exemple en vannerie ou encore pour la création de cloisons.
Dans les coins reculés, le bambou est un bois d’œuvre qui permet la construction de ponts sans faire appel à une ingénierie poussée. Pour tout dire il y a bien d’autres usages comme les jeunes pousses de bambous qui sont consommables ! Ou encore l’utilisation en agricultures pour les canalisations d’eau servant à l’irrigation des rizières. D’ailleurs en cherchant bien, la liste n’est pas exhaustive !
Mandalay l’artisanat du bambou
Irrawaddy, le peuple du fleuve pour sentir le souffle d’un pays
Ma première visite à Mandalay a été consacrée au peuple du Fleuve Irrawaddy. Car je voulais sentir le souffle d’un pays, voir comment les gens vivaient leur quotidien. En y consacrant un peu de temps, je me suis rendu compte de l’extrême dénuement de cette population qui vit le long du plus grand fleuve de Birmanie. Comme par exemple, ces lavandières qui louent leur bras pour gagner leur vie. Ou encore ces gens simples qui n’ont pour tout hébergement qu’un abri sommaire en toile qui abrite du soleil mais certainement moins de la pluie. Quoi ajouter de plus si ce n’est que cette population soumise aux caprices du fleuve doit s’adapter pour éviter la submersion en période des pluies.
À propos de la Birmanie
Ce voyage en Birmanie date de 2012, période ou la junte militaire semblait lâcher du lest. Ce voyage style « backpacker » c’est à dire avec le minimum de bagage dura 15 jours. Le visa fut obtenu à l’ambassade de Birmanie à Bangkok. Le parti pris fut le voyage en solo pour éviter au maximum le financement de moyens fournis par la junte. Ce qui passa par le choix d’une compagnie asiatique pour Bangkok – Rangoon aller-retour. Ensuite, le déplacement à l’intérieur du pays passa par des compagnies de transport indépendantes. L’hébergement en « guesthouses » chambres d’hôtes participaient du même choix.
Une armée omniprésente
Les déplacements à l’intérieur du pays sous contrôle de l’armée était plutôt strict et astreignant bien qu’en tant qu’étrangers il y avait un certain ménagement. Ce n’était bien entendu pas le cas pour les birmans qui devaient présenter des visas les autorisant à se déplacer à l’intérieur du pays…Malgré ce contrôle permanent, je souligne que la population est paisible et très accueillante et le pays merveilleux. Le peuple birman, comme tout peuple aspire à la liberté. Bien que le chemin semble long et semé d’embûches c’est le plus grand bien qui puisse lui arriver
Bonsoir Sergio. Encore une très belle série nature qui dépayse et permet de découvrir un pays certainement très intéressant à visiter. Beaucoup de tes photos me font penser aux rives du Mékong au Cambodge et aux villages sur pilotis qui les bordent.
Oui c’est un peu similaire au Cambodge ou à d’autres pays du Sud Est Asiatique avec une forte singularité.
Le portrait de la maman avec son bébé sur la photo 14 est magnifqiue
Magnifique car il exprime la joie d’une jeune maman face à son magnifique bébé.
Bon jour Sergio,
Il est très beau ce double portrait, j’aime le sourire de la maman sur son bébé, et la petite bouille étonnée de celui-ci.
Belle journée à toi
très beau portrait.
une belle tranche de vie dans sa diversité.
J’aime aussi le travail du bambou. Tressé , il est superbement mis en valeur.
Je me répète, mais chaque série de photos est un enchantement.