L’aqueduc de Ségovie est un témoin de la puissance de l’empire romain
L’aqueduc romain de Ségovie construit vers l’an 50 après J.-C, alimentait la ville en eau. Il fait partie des aqueducs les plus monumentaux construits par les romains. Par ailleurs il reste l’unique édifice de l’époque romaine encore debout à Ségovie. Il n’y a rien de tel que la Plaza del Azoguejo pour mesurer le gigantisme de l’édifice. Depuis ce point on prend la mesure de la hauteur vertigineuse de l’aqueduc qui domine la place de 28,5 m. Ce savoir faire architectural et technologique était impressionnant surtout à cette époque. En dehors de son utilité vitale l’ouvrage était de plus le parfait témoin de la toute puissance de l’empire romain. Il convient de noter que cet aqueduc a fourni de l’eau aux habitants de Ségovie sans discontinuer pendant 2000 ans !
L’aqueduc romain de Ségovie est à double arcature
L’aqueduc de Ségovie en lui même mesure 813 mètres. Sa pente de 1% est faible mais était suffisante pour l’écoulement de l’eau. Au début il repose sur des simples arcatures puis lorsque la déclivité augmente il continue en double arcature. Lorsqu’il atteint la place del Azoguejo, il culmine à 28,5o m.
L’aqueduc de Ségovie est donc à double arcature. Cette technique permet vraisemblablement une élévation plus importante. En outre elle permet une stabilité à toute épreuve de l’ouvrage. Par ailleurs, les blocs de granit utilisés pour sa constructions ne sont pas liés entre eux. Ils sont tellement bien taillés qu’ils s’empilent les uns sur les autres. Le poids exerce une pression gravitaire qui suffit à la stabilité de l’ouvrage. Tout ceci en fait un monument remarquable. Par ailleurs, l’ état de conservation, l’aspect monumental et l’intégration à la cité confirment cette impression.
Aqueduc de Ségovie : jeux d’ombre et de lumière sur les arcatures
Il y a beaucoup d’endroits sympas autour de cet ouvrage qui défie le temps
Deux millénaires de superbe : L’aqueduc de Ségovie domine la Plaza del Azoguejo.
Avant la Plaza del Azoguejo : Les arcatures s’adaptent à la déclivité du terrain
A moins de 100 km de Madrid, les habitants de Ségovie ont un cadre de vie privilégié
Bonjour Sergio. Je l’ai vu cet aqueduc il y a des années et des années quand j’ai visité la Castille et l’Andalousie. Ca fait au moins 35 ans et j’avoue ne pas m’en souvenir de manière très précise. Très belles photos reportage et note informative. Bonne journée Sergio
Tu as raison, cet aqueduc est non seulement magnifique mais son état de conservation est incroyable et même surprenant!
Merci pour ces superbes photos, ça m’a fait plaisir de le revoir, bon dimanche.
Bonjour Colo : Que dire de plus, l’état de conservation est tout simplement surprenant .
Donc je revivifie des souvenirs agréablles : Bonne journée Marie
Bon jour Serge,
Cet aqueduc est également dans mes archives photos (argentiques pour ce qui me concerne).
Il est magnifiquement grandiose et tes photos sont très belles.
Il est certain que pour l’époque, c’était assez fantastique. Ces constructions ont fait leurs preuves dans la durabilité, ce ne sont pas des ouvrages qui s’effondrent après 50 ans 😉
A se demander si aujourd’hui, tout n’est pas réalisé dans le principe de l’obsolescence programmée.
Merci pour ce partage.
Bonne fin de journée
Bonjour Serge
Quel ouvrage remarquable défiant le temps et impressionnant par le savoir-faire de cet ajustement du granit sans liant. Un travail de haute précision, digne aussi des Compagnons qui vinrent plus tard. J’adhère pleinement au commentaire de Pascale MD.
De très belles photos mettent parfaitement en valeur l’aqueduc, et le ciel bleu ne fait qu’ajouter à sa splendeur.
Humilité, respect, admiration devant ce chef-d’œuvre et l’Histoire qui l’accompagne.
Je retiens ta dernière de commentaire pour réponse : Bonne journée Maïté
Obsolescence programmée dans certains cas. Insuffisance de résistance dans le temps des matériaux utilisés…parfois erreur de calcul et obsolescence comme le cas du pont de Gênes sur lequel je suis passé quelques années avant son effondrement. Manque de temps, l’œuvre s’envisage sur l’échelle de quelques générations et non plus des millénaires. Nous sommes dans une période d’ultra consommation.