Les men zao, sont des « pierres debout » ce sont des pierres plates qui sont en position verticale. Elles sont fréquentes entre Névez et Trégunc et absentes ailleurs. Leur taille variable peut dépasser les deux mètres. Cependant, les pierres debout de taille intermédiaire sont les plus fréquentes. Pour confirmation par la photo, l’on constate que ces pierres debout sont symboliques. Leur fonction principale semble ici la délimitation de deux prairies naturelles. En conclusion, les men zao typiques, se limitent à ce petit territoire en terre cornouaillaise. Ils font partie du patrimoine local. Ceux figurant sur les photos jouxtent le fameux GR 34.
Les pierres debout sont des mini orthostates
Au pays des mégalithes, les clôtures en pierre debout semblent être une réminiscence du néolithique. A cette époque les monuments rituels ou funéraires utilisaient des pierres debout monumentales. On peut citer comme exemple les dolmens ou encores les allées couvertes dont les tables reposent sur des orthostates.
Men zao au village de Kerascoet – Nevez
Toujours dans la même région, au hameau de Kerascoet, les pierres debout les pierres debout étaient utilisées pour la fabrication de murs d’appentis. Ils ont une hauteur de 2m50 et s’intègrent dans l’épaisseur du mur porteur. Les men zao sont également utilisés pour des piles dans les entrées de champs ou de propriété. Certaines ont un trou dans la partie supérieure qui servent à soutenir une barrière.
Une découverte. Je connais Trégunc et la chapelle Notre Dame de Kerven mais je n’ai pas vu ces pierres alors merci pour la découverte Sergio. Bonjour et bonne journée
Il y a toujours quelque chose à découvrir en Finistère
A deux mètres, en effet, cela commence à devenir très impressionnant.
Pour délimiter un territoire, c’est tout de même plus joli que des barbelés.
En Corse, j’avais trouvé l’équivalent pour border les petites routes de montagne.
Bonne journée Sergio
Je suis autant étonnée par la technique de ces délimitations que par leur nom qui d’emblée m’évoquait plutôt le Japon.
Tu évoquais l’aspect symbolique?
En fait, Men Zao « Pierre levée » vient du breton même si cela peut évoquer le japon. Il est évident que la délimitation est symbolique car elle définit la limite des parcelles mais comme le souligne Pascale dans son commentaire c’est toujours mieux que du barbelé.