Le Sénéçon Jacobée vivace et coriace
Le Sénéçon Jacobée est une plante vivace annuelle ou bisannuelle qui appartient à la famille des astéracées. La tige bien droite qui atteint un mètre haut se ramifie au sommet. Cette partie sommitale accueille les feuilles et des fleurs jaune vif . La fleur est un tube dont la base plus large, le réceptacle contient les futures graines. Si l’on observe un capitule on voit des fleurs centrales tubulées alors que les fleurs périphériques sont ligulées.
Le Sénéçon de Jacobée est une plante vivace qui ne craint pas le gel. Elle est aussi coriace car elle se développe dans les zones en friches et les pâturage peu travaillés. De plus le vent disperse les akènes pour favoriser la dissémination de l’espèce. qui est hépatotoxique pour le bétail
Sénéçon Jacobée dans le pré : Prudence pour le bétail
Sénéçon de Jacobée est hépatotoxique pour les mammifères herbivores. Donc en cas de pâturage contaminé par cette plante la prudence est de mise. La meilleure méthode consiste en un arrachage systématique de la plante. Fort heureusement les chevaux ne la consomment pas de prime abord car la plante ne leur est pas appétente. Mais en zone de pâturage maigre, voir desséché par l’aridité de l’été, les chevaux la consomment. Cette plante provoque des lésions irréversibles au foie.
J’ai l’exemple auprès de chez moi d’une prairie naturelle que le Sénécçon de Jacobée envahit par manque d’entretien. Il y a quelque années elle abritait à demeure deux poneys. Malheureusement la sécheresse de l’été leur fut fatale. En effet, à défaut d’herbe grasse disponible, ils mangèrent du Sénéçon de Jacobée. Le vétérinaire n’eaut pas d’autre solution qu’une inévitable euthanasie tant l’intoxication hépatique était irréversible. C’est d’ailleurs en raison de cette bien triste conclusion que j’écris ces quelques lignes.
Fenaison, le Sénéçon Jacobée penzez-y !
Si le Sénéçon envahit votre prairie, la bonne démarche consiste de prime abord à l’arrachage de cette plante toxique dans le but qu’elle ne se mélange pas au fourrage. Car la plante séchée conserve toute sa toxicité et donc la capacité de nuisance intacte. Il en est de même avec le fauchage et le laisser sur place avant le pâturage. Ce procédé est encore plus dangereux car la plante séchée devient moins rebutante pour les herbivores. Mais vous l’avez compris, ces brins séchés conservent intacts toute leur capacité hépatotoxique.
Lanvénégen: A la découverte des richesses naturelles sur le circuit de la Grotte et des Chaos.
Le Seneçon de Jacob pullule sur mes chemins de campagne et il est aussi joli en fleur qu’à l’état d’akènes. Il faut y prendre garde quand on le croise car ses fleurs ne sont pas bien grandes et il passe souvent un peu à l’oubli pour les photographes. Bonne journée Sergio et belles photos
Les animaux le savent car elle a un goût amer qu’ils n’apprécient pas. Cela dit cette plante n’est toxique d’absorbée en grande quantité et tant qu’elle pousse ou est fleurie, il y a peu de danger. Il semblerait aussi qu’elle ait des propriétés vermifuge ce qui fait que les animaux ne la dédaignent pas en petite quantité avant qu’elle ne soit fanée.
Cela étant dit, mieux vaut ne pas mettre des animaux à pâturer si le champ en est rempli.
Deux belles photos pour illustrer ces fleurs dans tous leurs états.
Bonne soirée Sergio
10 KG de sénéçon suffisent à détruire le foie d’un cheval. C’est beaucoup et peu à la fois car l’on parle d’ingestion cumulative. Comme précisé dans la note, deux poneys en sont morts dans une pâture à côté de chez moi et un autre quelques kilomètres plus loin. Bonne fin de journée Pascale.
Oh quel dommage pour ces poneys!
Ces fleurs, si belles, poussent ici aussi, le long des chemins plutôt.
Merci pour l’avertissement, bonne semaine.
Imparable si les propriétaires ne sont pas attentifs à la présence du Sénéçon qui est pourtant bien visible du fait de sa taille et de la visibilité des fleurs. Tant qu’elles poussent sur le bord des chemins, le risque est limité pour les herbivores. Le sénéçon commun pousse lui dans les jardins, il est aussi toxique mais à un degré moindre : Les chevaux ne pâturent pas dans les jardins n’est-ce pas ? Bonne semaine à toi aussi.