Tout est dans le titre parce que le circuit botanique à Lanvénégen se superpose au circuit de la grotte et des chaos de Stang Ludu à Lanvénégen. Parce que randonner signifie une rencontre d’une personne d’un lieu et d’un contexte. On peut aussi marcher tout simplement pour trouver un bien être physique. Tout comme on peut mettre dans la randonnée un objectif de performance. Ou encore le circuit est un superbe prétexte à une flânerie active en ouverture sur l’environnement. Et ce circuit en immersion totale dans la nature se prête à merveille à des explorations botaniques. Dans ce qui suit ne vous attendez pas à de l’extraordinaire. En contrepartie, le circuit de la grotte et des chaos est une magnifique occasion de rencontres botaniques ordinaires.
- Asphodèle d’Arrondeau
- Conopode dénudé
- Corydale à vrilles
- Listère à feuilles ovales – circuit botanique de la grotte
- Géranium Herbe à Robert
- Géranium noueux vu sur le circuit botanique à Lanvénégen
- Ail à trois angles Allium Triquetrum
- Genêt à balais peuple le parcours botanique
- Ajonc (Ulex europaeus)
- Les rives du Naïc sont un habitat idéal pour des fougères
- La formidable adaptation des fougères
- Jacinthe des bois
- Stellaire holostée
- Arum italicum
- Nombril de Vénus
- Le pissenlit illumine les prairies
- Bugle rampante (Ajuga reptans)
- Laiches à épis pendants (carex pendula)
- Berce laineuse
- La Silène dioïque
- Anémone des bois ou Sylvie
- Circuit botanique à Lanvénégen : Euphorbe des bois
- Lamier jaune ou ortie jaune
- Un scarabée dans ce monde végétal
Asphodèle d’Arrondeau
Voilà une fleur qui est l’emblème des circuits de randonnée de Lanvénégen. Cette liliacée dont l’aire de répartition se limite quasi exclusivement en Bretagne présente une floraison généreuse aux mois de mai -juin. Elle se rencontre sur les bords des routes ou le long des chemins creux. Mais elle est également présente dans les sous-bois comme le plateau granitique de Kerharcangour à Lanvénégen. Néanmoins son aire de répartition ne se limite pas à cet endroit. Pour illustrer le propos, le site de Sainte-Barbe au Faouët est un autre endroit spectaculaire pour l’observation d’une lande colonisée par des Asphodèles. Et cet endroit l’est encore davantage au moment de la floraison.
L’ asphodèle d’Arrondeau est une plante qui se fait discrète l’automne et l’hiver. Mais bien avant cette étape la tige aérienne se fane après la floraison et la pollinisation, lorsque se dispersent les graines contenues dans les capsules. On peut alors dire que l’Asphodèle rentre dans une période végétative pour ne réapparaître qu’à la fin de l’hiver, en dépit du gel encore existant. Dès le début du printemps les tiges poursuivent leur croissance jusqu’à présenter une hampe florale qui s’ouvre de manière étalée entre le mois de mai et de juin.
Conopode dénudé
Le Conopode dénudé a de nombreuses dénominations vernaculaires. Les plus fréquentes sont la noisette ou encore la châtaigne de terre. Cette plante est une herbacée qui comporte à sa base une tubercule souterraine comestible. Cette tubercule se mange crue ou cuite, elle a un goût de noisette. Le Conopode dénudé est présent dans les endroits ombragés et notamment les talus de terre qui bordent les chemins. Ils est aussi présent dans les sous bois sous condition de luminosité suffisante. Le Conopode dénudé est très présent en Bretagne. Il l’est aussi en Centre France ainsi qu’en midi Pyrénées : Conopodium majus, présence en France source Muséum national d’Histoire naturelle. La condition à sa présence tient à la nature du sol qui doit être humifère.
Corydale à vrilles
Ceratocapnos claviculata, famille des (Papavéracées = Fumariacées) est une espèce rampante qui s’étale en s’accrochant aux supports grâce à la présence de vrilles. La tige rampante est fine, ce qui ne l’empêche pas une extension assez incroyable puisque les tiges atteignent ou dépassent le mètre. Le Corydale à vrilles tapisse les chemins forestiers aux abords de Lanzonnet.
Listère à feuilles ovales – circuit botanique de la grotte
La listère à feuilles ovales ou Neottia ovata (nom scientifique) se trouve dans un endroit spécifique du circuit de la grotte et des chaos de Stang Ludu. Elle est présente dans ce lieu et nulle part ailleurs. C’est une zone marécageuse où le sous-bois lui apporte ombrage et protection. En passant contentez vous d’observer. Prière de ne pas cueillir tout comme il faut absolument éviter le piétinement. Pour bien comprendre, le chemin traverse ce lieu jusqu’àlors particulièrement préservé. La Listère à feuilles ovales fait partie de la famille des orchidées. La taille de la plante varie en fonction du moment de la floraison. Au stade précurseur, la plante mesure 20 cm puis lorsqu’elle fleurit, une hampe florale se développe pour atteindre 30 cm voir davantage.
Géranium Herbe à Robert
Il a pour nom scientifique Geranium robertianum. Toutefois l’origine du nom viendrait du latin ruber signifiant rouge. La photo ci-après montre que cette recherche éthymologique est plus que vraisemblable.
Géranium noueux vu sur le circuit botanique à Lanvénégen
Le géranium noueux (Geranium nodosum) est une plante rustique que l’on rencontre à un endroit spécifique du parcours de la grotte et des chaos. Là où il s’installe il couvre rapidement le sol. Enfin plus exactement un talus où il a une meilleure protection. Le géranium noueux est parfaitement rustique et ne craint donc pas le gel. Cette plante rizhomateuse fleurit du mois de mai jusqu’à l’automne. Dernier point de repère, le feuillage est totalement différent du Géranium herbe à Robert et les fleurs sont au moins trois fois plus grandes puisque leur diamètre est de l’ordre de 5 cm contre 1 cm pour le géranium à Robert.
Ail à trois angles Allium Triquetrum
De jardineries en jardins particuliers puis dans la nature, l’ail à trois angles tisse sa toile. En consultant le net on peut voir des rubriques telles que comment le multiplier ? Ou encore quelle nature de sol lui convient bien. En contrepartie, il y a aussi un mot clé tout aussi recherché qui est, comment se débarasser de l’Ail à trois angles ?
Voilà donc les questions qui sont en elles même une synthèse de cette belle plante de la famille ailliacées.
Je vais donc répondre à ces questions. La première observation est que cette plante d’origine méditerranéene doit son introduction en Bretagne par les humains. Quant à la deuxième question concernant la multiplication on peut dire quelle est totalement superflue. En effet une fois le bulbe introduit il se multiplie à une vitesse phénoménale. Sa multiplication s’opère par la prolifération de bulbilles genre de micro caïeux et comme si cela ne suffisait pas, la fleur produit des graines qui se disséminent dans la nature.
L’ail à trois angles est une plante invasive
En réalité, l’ail triquèle est une plante envahisseuse qui trouve sous le climat doux breton des conditions idéales de développement. Je lis aussi que cette une plante qui prospère sur le littoral. C’est absolument vrai, mais celà n’exclut pas sa présence à l’intérieur des terres où elle trouve tout autant de bonnes conditions de développement. Alors où est le problème ? En fait la végétation de l’ail triquèle est tellement extensive qu’elle ne laisse aucune chance de développement à la flore locale qui disparaît par étouffement. Fort heureusement, cet ail n’est actuellement présent que sur les fossés aux abords de Lanzonnet, mais il est évident qu’il continue sa dissémination.
Ail triquèle comment s’en débarasser ?
A la question comment s’en débarasser si vous l’avez au jardin ? La réponse est bon courage ! Celà équivaut à arracher toutes les bulbilles et de tamiser la terre tout autour du lieu d’implantation. Pour ma part les quelques plants présents au jardin sont systématiquement arrachés au moment de la floraison. Et bien sûr sans omettre l’enlèvement du bulbe. Cependant, en dépit de toute mon attention, il y a quelques un qui fleurissent encore le printemps suivant et ça dure depuis des années !
Genêt à balais peuple le parcours botanique
Cytisus scoparius andreanus est son nom botanique. Le genêt à balais est une plante qui aime bien les terres siliceuses ou légères. Le genêt à balais fleurit à partir du mois d’Avril jusqu’au mois de juin. Cette plante est un arbuste ligneux dont la hauteur moyenne avoisine les deux mètres.
Ajonc (Ulex europaeus)
L’ajonc est un arbuste épineux que l’on rencontre partout en Bretagne. Il est donc naturellement disséminé tout au long des circuits de randonnée. L’autre intérêt de l’ajonc est sa rusticité. Il n’est pas rare en effet de le voir en fleur au cœur de l’hiver. Dans les années 50 l’ajonc était broyé et donné en nourriture aux chevaux. Type de sol, les sols siliceux ou terre de bruyère lui conviennent à merveille.
Les rives du Naïc sont un habitat idéal pour des fougères
Un beau sentier aménagé par Bertrand longe le Naïc. Longeant le Naïc, il fait une boucle intercommunale entre Querrien Lanvénégen. En hiver, les sols gorgés d’eau deviennent marécageux. Entre humidité, ombre et lumière tamisée voici donc un habitat idéal pour les fougères.
La formidable adaptation des fougères
Dans l’histoire des végétaux , Les fougères sont les premières espèces végétales qui ont constitué trois organes différenciés qui garantissent leur pérennité. Parmi ces organes, il y a des racines qui puisent les élément nutritifs dans la terre. Ensuite les tiges qui autorisent un port érigé. Et enfin les frondes (feuilles) qui participent à la photosynthèse. Une autre caractéristique des fougères est l’absence de floraison ce qui a pour conséquence l’absence de graines. En contrepartie, les frondes portent sur leur face intérieure des organes reproducteurs les sores qui abritent les sporanges. Les sporanges microscopiques sont facilement dispersés par le vent, parfois très loin du lieu d’origine. Et lorsque les conditions sont favorables, ils donnent naissance à une nouvelle fougère.
Le carbonifère âge d’or des fougères
L’apparition des fougères sur la Terre se produit entre 360 et 300 millions d’années. Soit bien avant les autres végétaux tels que les conifères ou les plantes à fleurs. Le carbonifère fut l’âge d’or des fougères qui à cette époque occupaient une grande partie de la surface terrestre. De nos jours la famille des fougère comporte quelque 9000 espèces différentes.
A propos de la touche exotique de certaines fougères
Durant l’ère du carbonifère les continents étaient regroupés au niveau de l’équateur. Ils formaient alors un vaste ensemble que les scientifiques nomment Pangée. Puis sous l’effet des plaques tectoniques, les continents se séparérent. Donc nous pouvons dire que si des fougères ont des touches exotiques elle s’explique par leur origine équatoriale ainsi que par la dérive des continents.
Dans cette note exotique par excellence figure l’Osmonde royale, plante emblématique qui est présente sur les rives du Naïc et encore davantage sur le cours de l’Ellé au Faouët. L’Osmonde royale est une fougère géante qui au fil des années développe un stipe à partir duquel s’érigent des tiges qui atteignent 2 mètres de hauteur, voir davantage. En définitive la raison de ce choix tient à un développement inhabituel et vraiment spectaculaire de cette fougère indigène si particulière. Et d’un autre côté, elle est exotique car elle nous vient de loin puisqu’on note sa présence dans d’autres régions tempérées en Europe, Asie, Afrique, Amérique.
Dryopteris filix-mas
Le Dryopteris filix max est une fougère commune de nos campagnes qui pousse plus particulièrement dans les endroits humides et ombragés bien qu’elle supporte aussi le soleil direct. Cette fougère est caduque, c’est à dire qu’elle perd ses frondes et les tiges érigées en hiver. Au printemps de belles crosses annoncent l’arrivée des tiges qui supportent les frondes. Le Dryopteris filix max s’appelle aussi fougère mâle mais cette dénomination n’a rien à voir avec l’aspect reproductif. Son appellation tient à son port davantage érigé que la fougère femelle. Quant à la production, que le fougère soit mâle ou femelle, elle dispose de tout le matériel de reproduction à l’intérieur des sores.
Asplenium adiantum nigrum L.
Autres noms : Capillaire noire, Doradille noire. Cette plante pousse sur les murs de pierre bâtis au moyen âge aux alentours du village de Lanzonnet. En cette période de l’année, début du printemps elle développe ses frondes bipennées.
Polypode commun, réglisse des bois
Cette feuille de réglisse des bois en tenue de feu est ce qu’il reste de sa verdoyance passée. Le polypode commun est comme son nom l’indique…présent sur tous les talus de terre ou de pierres. La racine est un rizhome comestible.
Struthiopteris spicant
Struthiopteris spicant, est une espèce de fougère de la famille des Blechnaceae. Il est présent dans les des régions tempérées de l’hémisphère nord donc l’Europe mais aussi en l’Asie et en Amérique du Nord.
Cette fougère pousse sur les rives du Naïc où elle trouve un écosystème favorable. Le pollen piégé par des toiles d’araignées indique la saisonnalité car nous sommes au printemps. En toile de fond, apparaissent les eaux du Naïc.
Crosse de Blechnum Blechnum spicant
Jacinthe des bois
La jacinthe des bois est une plante bulbeuse de la famille des liliacées. Elle prospère dans les chemins creux du circuit de la grotte et du chaos de Stang Ludu. Elle trouve en ces lieux naturels bien préservés un biotope favorable. Comme par exemple un sol humide et humifère frais et drainé. Par ailleurs les conditions de lumières sont favorables en l’absence d’exposition directe au soleil puisque nous sommes ici entre sous-bois et talus.
Stellaire holostée
La stellaire holostée est une herbacée rizhomateuse commune qui pousse le long des sentiers de randonnée du circuit de la grotte et du chaos de Stang Ludu à Lanvénégen. Elle est aussi particulièrement présente dans les sous-bois et en lisière des pâturages. La floraison se produit entre le mois d’avril et de mai.
Arum italicum
Il porte comme nom Arum italicum ou de Gouet d’Italie ((Arum italicum) et il a beaucoup d’autres appelations comme par exemple Arum pied de veau. Cette plante d’une hauteur de 20 à 30 cm pousse dans les endroits frais, ombragés et humifères. A Lanvénégen, on la trouve sur le circuit de la grotte et des chaos à la hauteur du village de Lanzonnet en remontant du ruisseau de Pennéven.
Nombril de Vénus
Umbilicus rupestris est son nom scientifique. Notons au passage que le nombril de Vénus a de nombreux noms vernaculaires que je ne citerai pas ici. Le nombril de Vénus aurait des propriétés apaisantes et cicatrisantes quand son jus est apposé sur une plaie. Considérons maintenant l’aspect culinaire parce que le nombril de Vénus s’utilise aussi pour la préparation de succulentes salades. En ce qui concerne la photo qui suit on observe une pigmentation pourpre des feuilles. Cette pigmentation est plus ou moins évidente puisqu’elle passe d’une pigmentation partielle pourpre sur certaines feuilles alors que la feuille centrale l’est totalement. Je ne sais pas le processus qui conduit à la coloration inhabituelle de cette plante qui pousse principalement sur les murs ou les supports pierreux. Peut être est ce dû à une absence de lumière en raison d’une insuffisance de photosynthèse puisque le sabot de Vénus sort de la période hivernale.
Le pissenlit illumine les prairies
Il est parfois appelé «dent de lion» il prolifère dans les prairies naturelles où au printemps les fleurs apportent des notes colorées. Le pissenlit est riche de propriétés médicinales. Il est aussi utilisé comme salade ou encore fait-on de la confiture avec les fleurs. Le pissenlit est aussi une source abondante de pollen pour tous les butineurs.
Bugle rampante (Ajuga reptans)
La Bugle rampante est une plante vivace qui atteint 30 à 40 cm. Elle est très commune dans les bois frais et les prés. Lorsque la floraison arrive, les aveilles, les bourdons ainsi que les papillons la pollinisent. Par ailleurs, Le Bugle rampant possède des propriété médicinales. C’est pourquoi il était autrefois utilisé pour ses propriétés cicatrisantes, contre les maux de gorge et en tant que décontractant musculaire.
Laiches à épis pendants (carex pendula)
La laiche à épis pendants trouve son biotope dans les zones humides où elle forme de belles touffes. Cette graminée pousse au minimum jusqu’à la hauteur de 80 cm. La laiche à épis pendant a un port gracieux qui lui donne aussi une place dans les jardins d’ornement.
Berce laineuse
Impossible de passer sous silence cette plante de la famille des apiacées qui pousse sur les talus ou dans les bas côtés à certains endroits du circuit. La Berce laineuse comme beaucoup d’apiacées produit une ombelle qui porte les fleurs. Cette fleur mesure entre 10 et 20 cm de diamètre. A l’état adulte cette plante peut atteindre 2 mètres de hauteur.
La Silène dioïque
Le silène est une herbacée vivace qui est fréquente le long du parcours mais pas seulement puisqu’il s’invite un peu partout dans l’environnement de nos campagnes. Cependant la présence du Silène rouge contraste par l’absence du silène blanc latifolia. En effet ce dernier n’est pas visible sur les circuits de Lanvénégnen. Cependant s’il existe, sa présence est relativement discret. Toutefois, e n ce qui me concerne, je ne l’ai pas visualisé.
Anémone des bois ou Sylvie
L’anémone des bois est une plante pérenne présente dans les sous-bois de la Grotte et du chaos à Lanvénégen. Sa présence est un indicateur d’ancienneté et de naturalité de la forêt. Ce qui de toute évidence est le cas à cet endroit où pousse aussi une orchidée rare. L’anémone des bois ou Sylvie, ce joli prénom fait référence à l’habitat sylvestre de cette renonculacée et non pas au prénom féminin.
Circuit botanique à Lanvénégen : Euphorbe des bois
L’euphorbe des bois est une plante vivace d’une hauteur variant de 50 à 100 cm. Elle secrète une laitance toxique qui la protège des prédateurs . Par conséquent, Il est préférable de ne pas la toucher car elle provoque des brûlures au contact de la peau.
Lamier jaune ou ortie jaune
Le lamier jaune (Lamium galeobdolon) bien qu’il porte également le nom d’ortie jaune ne fait pas partie de la famille des Urticaceae. Bonne nouvelle, celà veut également dire qu’elle n’est pas urticante comme l’ortie commune. L’habitat du lamier jaune se trouve dans les sous bois de feuillus où le sol est frais. Ce biotope correspond exactement à certains endroits des rives du Naïc et c’est justement en ces endroits qu’il pousse abondamment.
Un scarabée dans ce monde végétal
Dans ce monde végétal infini puisque dont plus de 3000 recensées en Bretagne, un scarabée surpris dans un sentier de randonnée au bord du Naïc signe la fin de cette note consacrée aux espèces fréquentes sur les chemins de randonnée de Lanvénégen. Parmi ceux-ci certaines variétés sont communes, d’autres le sont un peu moins. Cependant toute méritent attention. Au final tout est dans le regard qu’on leur porte.
Circuit botanique à Lanvénégen en toute naturalité ou jardin botanique aménagé
Cett exploration botanique se superpose majoritairement sur le circuit de la grotte et des chaos de Lanvénégen. Ce sont donc des espèces endémiques qui prospèrent dans les chemins creux ou les bois environnant aussi bien que les berges des cours d’eau. Il y bien sûr d’autre approches botaniques qui toutes présentent de l’intérêt. Le meilleur moyen pour envisager des explorations de parcs bretons aménagés reste la consultation de la liste des jardins remarquables de Bretagne
Coucou Sergio,
Quel article et que de choses à découvrir sur cette page.
Certaines photos me plaisent particulièrement dans les contrastes et la très courte profondeur de champ, mais trop long à compter pour préciser 😉
Magnifique ce Bousier Geotrupidae qui clos ce billet botanique.
Bonne journée
Bon nombre de ces fleurs ne m’est pas inconnu puisque je les rencontre au fil de mes randonnées et c’est un émerveillement toujours renouvelé. Malheureusement je ne prends pas le temps de photographier et de toute façon,ce serait de bien pâles reflets de ce qui s’offre à moi. Sais tu que le nombril de Vénus est très prisé des randonneurs qui étanchent leur soif en machouillant cette plante ? Amicalement
Bonsoir Chinou, c’est gentil concernant les photos. Je n’ai pas expérimenté le nombril de Vénus pour épancher une soif. Par contre je sais que cette plante a des vertus cicatrisantes et que par ailleurs elle peut être utilisée en salade. Amitiés Serge