Moineau domestique, ce campagnard devenu citadin
Mais où sont passés les moineaux d’antan ? Il y a quelques décennies le moineau domestique était omniprésent dans nos campagnes. Mais de nos jours la présence du moineau domestique dans les campagnes est moins fréquente. Pour comprendre cette diminution de population il suffit d’observer les mutations de l’environnement.
D’abord, l’agriculture a fortement évolué. Les petites exploitations qui pratiquaient la polyculture ont disparues. Elles laissent place à des exploitations où la monoculture est souvent la règle. Dans cette rationalisation productiviste le moineau ne trouve plus ses marques. Par exemple, il aime nicher dans les vieilles bâtisses et partout où il trouve des interstices. Mais aujourd’hui ces vieux bâtiments ne sont plus ou alors sont rénovés. Donc il y a de moins en moins de d’habitat pour les moineaux.
Mode alimentaire et stratégie de survie du moineau
Le moineau domestique est un granivore pour partie mais il se nourrit aussi d’insectes. A ce titre il est un précieux auxiliaire pour les jardins du moins quand sa présence est avérée. Ce passereau au bec puissant, parfaitement adapté à son régime alimentaire se raréfiait dans nos campagne. Cependant il semble y faire un retour progressif. Certains désertant les campagnes fréquentent les villes où ils deviennent opportunistes repérant les points clés où l’alimentation est facile.
Par exemple, ils fréquentent assidûment les sandwicheries et les bancs publics en quête de miettes de pain tombées au sol. C’est donc désormais en ville que l’on observe le plus des nuées de moineaux qui étaient autrefois usuelles dans les campagnes. Aujourd’hui leur présence dans les campagnes est certaine, mais la plupart du temps l’observation se cantonne à quelques individus.
Zone de répartition du moineau
Le moineau est présent dans presque toutes les parties du monde. Cet oiseau donc l’origine se situe entre le bassin méditerranéen et l’Asie s’est répandu sous différentes latitudes. En même temps, il s’adapte aux conditions climatiques et aux écosystèmes présents. Ce qui fait qu’il existe plusieurs sous-espèces mais dans nos contrées, c’est le moineau domestique qui est le plus fréquent.
Coucou Sergio,
Eh bien heureusement qu’il est plus citadin que Campagnard, sinon, je serais envahie et je ne verrais plus qu’eux 😉
Cela dit, je n’en voyais pas dans mon jardin à Montpellier alors qu’ici, ils sont très présents toute l’année.
J’aime beaucoup les quatre dernières photos.
Bonne fin de soirée.
Ceci étant dit je les trouve utiles au jardin, même s’ils ont un penchant prononcé pour les graines ils consomment beaucoup d’insectes. Par contre lorsqu’il y a des colonies, leur piaillement n’est pas mélodieux.
Bonjour Sergio, je lis souvent des rapports alarmants sur la disparition des moineaux en France, Angleterre etc. Je crois parfois qu’ils sont tous chez moi, à manger les grains des poules, héhé. Je vis dans une campagne non cultivée, d’où sans doute leur prolifération.
Merci pour ces superbes photos, bonne journée.
Il leur faut aussi un habitat notamment pour les nids. Ils adorent les anfractuosités dans les vieux murs. Concernant le poulailler, ils font clairement la concurrence aux poules. Apparemment il s’agit d’une espèces différente chez toi dite Moineau espagnol Passer hispaniolensis il nicherait dans les arbres et son plumage nuptial est également différent. Pour le reste, la morphologie est identique.
Ils ne me rendent pas visite. Mes graines attirent mésanges et rouge gorge. J’essaye donc de me satisfaire de ces derniers.